Page:Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu/38

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— Je suis là pour répondre un peu, et puis ça lui apprendra, à la bourgeoise, à laisser tout traîner et sens dessus-dessous.

Quand il aura bouffé la moitié de son trousseau, peut-être qu’elle rangera le reste !

— Qu’il y vienne seulement, ta sale murie, fourrer son nez dans mon linge, menaça la Guélotte.

Philomen sourit et Lisée ne répondit pas, mais il siffla un coup et le chien, les voyant se lever, vint tout joyeux gambader sur leurs pas.

— Allons, mon vieux Miraut, annonça Lisée, je vais te montrer ton domaine maintenant ; nous allons partir au bois faire quelques fagots. Rien de tel que l’air du bois pour vous remettre d’aplomb quand on a la grosse tête.