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Page:Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu/390

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Miraut était là qui le léchait, sa tordait, se tortillait, l’embrassait, lui parlait, lui disait sa joie de le retrouver, sa peine de l’avoir quitté, son ennui là-bas, sa longue attente, et lui aussi, fou de joie s’était baissé et se laissait embrasser et entourait son chien de ses bras, le cajolant et ne trouvant à lui dire que ces mots d’enfant ou de mère :

— C’est toi, Miraut, mon vieux Miraut ! Ah ! mon bon chien, je savais bien que tu reviendrais ! C’est toi !