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Page:Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu/391

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CHAPITRE VII

Cependant l’aboi de Miraut et son passage dans le pays n’avaient pas été sans être remarqués. La Guélotte, en train de sarcler le jardin qu’ils avaient on dehors du village, dans les clos de la fin dessous, fut avisée de l’événement par la Phémic qui accourut à elle, les bras levés, comme pour annoncer un grand malheur. Cette grande bringue pourtant, comme disait Lisée, n’avait plus rien à craindre pour ses poules, puisque, depuis fort longtemps, le chien avait renoncé à ce gibier stupide ; mais ils n’étaient toujours point camarades et elle avait conservé pour Miraut une haine farouche. La Phémie, donc, vint aviser la Guélolle de ce retour et de la joie non dissimulée de Lisée.

Immédiatement, craignant toujours pour la sécurité du marché et redoutant la restitution