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la guerre des boutons


à se « couratter » dans la cour, se disant lorsqu’ils se rejoignaient :

– Alors, ça y est, c’est ce soir qu’on leur z’y fout !

– Ce soir, voui !

– Ah ! nom de dious, ils n’ont qu’à venir, qu’est-ce qu’on va leur passer ?

— Un coup de sifflet, puis la voix naturellement rogue du maître : « Allons, en rangs, dépêchons-nous ! » interrompirent ces évocations de bataille et ces perspectives de prouesses guerrières futures.