à la porte de vot’église ! C’est pas des foireux comme vous qu’en auraient osé faire autant.
– Approche donc « un peu » « pisque » t’es si malin, grand gueulard, t’as que la gueule… et les gigues[1] pour « t’ensauver » !
– Fais seulement la moitié du chemin, hé ! pattier[2] ! c’est pas passe que ton père tâtait les couilles des vaches[3] sur les champs de foire que t’es devenu riche !
– Et toi donc ! ton bacul où que vous restez est tout crevi[4] d’hypothèques !
– Hypothèque toi-même, traîne-besache[5] ! Quand c’est t’y que tu vas reprendre le fusil de toile de ton grand-père pour aller assommer les portes à coups de « Pater » ?
– C’est pas chez nous comme à Longeverne, où que les poules crèvent de faim en pleine moisson.
– Tant qu’à Velrans c’est les poux qui crèvent sur vos caboches, mais on ne sait pas si c’est de faim ou de poison.