Page:Perrault - Histoires ou contes du temps passé, avec des moralitez, 1697.djvu/117

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ger à la Cuisine & travailler sans cesse.

Il falloit entre-autre chose que cette pauvre enfant allast deux fois le jour puiser de l’eau à une grande demy lieue du logis, & qu’elle en raportast plein une grande cruche. Un jour qu’elle estoit à cette fontaine, il vint à elle une pauvre femme qui la pria de luy donner à boire ? Ouy da, ma bonne mere, dit cette belle fille, & rainçant aussi-tost sa cruche, elle puisa de l’eau au plus