Cela me rappela le plum-pudding, un plat qui avait mes sympathies, et dont je n’avais pas mangé depuis longtemps.
« Si c’en était un, murmurai-je en jetant un coup d’œil à la fenêtre pour m’assurer que Gertrude était toujours occupée au jardin… Voyons un peu que je le goûte. »
Je pris une cuillère sur la table.
« Je parie, me dis-je en la remplissant de jus, que ce n’est pas assez sucré. »
Je crois bien ! Ça ne l’était pas du tout. Je me hâtai de réparer cet oubli, et je le fis sans parcimonie.
« À présent, pensai-je, il y faudrait encore autre chose… pour que ça brûle sur la table… Quoi donc, déjà ? du rhum. C’est cela, oui, c’est bien le nom. Voyons un peu si j’en trouverai. »
Mettant à profit mes connaissances nouvellement acquises, j’épelai l’étiquette placée sur chaque bouteille.
Je lus sur l’une : vinaigre ; sur l’autre : sirop de framboises, mais nulle part je ne trouvai ce que je cherchais. Faute de mieux, je me décidai pour le sirop que j’avais goûté et reconnu fort bon… « Après tout, me dis-je, ça brûlera peut-être. Voyons un peu que j’essaye. »
Je pris un charbon tout rouge avec les pincettes courtes