différents et est toujours inférieure à la racine carrée de la moyenne des carrés de ces nombres. On appelle parfois la vitesse quadratique moyenne.
On doit à Maxwell d’avoir compris que, lorsque le carré moyen est connu, la vitesse moyenne s’ensuit, ainsi que la loi de probabilité qui fixe la proportion des molécules qui ont à chaque instant une certaine vitesse.
Il a obtenu ces résultats, si importants pour la connaissance du régime permanent de l’agitation moléculaire, en admettant que la proportion des molécules qui ont dans une direction donnée une certaine composante de vitesse, est la même soit pour l’ensemble des molécules, soit pour le groupe de celles dont on sait déjà qu’elles ont toutes, dans une direction perpendiculaire, une certaine autre composante. (Plus brièvement, si nous considérons deux murs à angle droit, et si on nous dit qu’une molécule possède en ce moment une vitesse de 100 mètres par seconde vers le premier de ces murs, on ne nous donne par là, d’après Maxwell, aucun renseignement sur la valeur probable de la vitesse vers le second mur). Cette hypothèse sur la distribution des vitesses, vraisemblable, mais non tout à fait sûre, se justifiera par ses conséquences.
Un calcul où ne se glisse plus aucune autre hypothèse et dont nous pouvons donc omettre le détail sans rien perdre en compréhension des phénomènes, permet alors de déterminer complètement la distribution des vitesses, la même pour