difficulté physique ; je passe donc sur le calcul (d’ailleurs simple), et donne seulement son résultat : la pression est égale au double produit de la composante de vitesse perpendiculaire au mur (composante qui change de signe pendant le choc) par la masse totale des projectiles qui frappent l’unité de surface pendant l’unité de temps.
En état de régime permanent, l’ensemble des molécules voisines d’une paroi peut être regardé comme formant un très grand nombre de grêles de ce genre, orientées dans tous les sens, et ne se gênant guère les unes les autres si les molécules occupent peu de place dans le volume qu’elles sillonnent (ici intervient l’état gazeux du fluide). Soit, pour une de ces grêles, la vitesse perpendiculairement à la paroi, et le nombre de projectiles par centimètre cube ; alors il arrive projectiles par seconde, de masse totale , sur chaque centimètre carré de paroi, qui subit de ce fait une pression partielle . La somme des pressions dues à toutes les grêles sera , en appelant le carré moyen de la composante , et le nombre total des molécules par centimètre cube (dont la moitié seulement se dirige vers la paroi). Ainsi, et comme la masse présente par unité de volume est la densité (absolue) du gaz, nous voyons que la pression est égale au produit de la densité par le carré moyen de la vitesse parallèlement à une direction arbitraire. Incidemment, on trouve en même temps que la masse de gaz qui, par seconde, frappe un centimètre carré de paroi, est