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LES FLUCTUATIONS

phénomène du mouvement brownien, et il paraît, en effet, difficile de l’expliquer autrement que par l’agitation moléculaire, qui écarte sans cesse, de façon irrégulière, les axes des molécules de leur direction d’équilibre. Des fluctuations analogues doivent intervenir dans l’aimantation des corps ferromagnétiques, et sans doute la théorie du ferromagnétisme (P. Weiss) et celle des liquides cristallisés se réduiront l’une à l’autre.


    imposent alors à l’axe cristallin la direction perpendiculaire aux surfaces des lames) et maintenu à une température comprise entre 138° et 165° (au delà de ces températures, il y a changement d’état).