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CHAPITRE VII

L’ATOME D’ÉLECTRICITÉ


Nous avons vu comment les propriétés des électrolytes suggèrent l’existence d’une charge électrique indivisible, nécessairement portée un nombre entier de fois par chaque ion. Mais nous n’avons pas encore tenté la mesure directe de cette charge élémentaire, dont nous avons seulement calculé la valeur en divisant par le nombre d’Avogadro la charge électrique (faraday) charriée dans l’électrolyse par 1 ion-gramme monovalent.

Or la mesure directe de très petites charges, jusqu’ici non réalisée dans les liquides, s’est trouvée facile dans les gaz, et a en effet démontré que ces charges sont toujours des multiples entiers d’une même quantité d’électricité dont la grandeur concorde avec celle qu’on avait calculée. Ces expériences, que je vais résumer, ont prouvé la structure discontinue de l’électricité, et donné encore un moyen nouveau d’obtenir les grandeurs moléculaires.

97. — Rayons cathodiques et rayons X. Ionisation des gaz. — On sait depuis Hittorf (1869) que, lors-


(Je rajoute, en transclusion seulement, un intertitre, car il se trouve dans la table des matières.)

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