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Page:Perrodil - À travers les cactus, 1896.djvu/124

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à travers les cactus

C’est la vie au dehors, la vie insouciante et tranquille sous ce ciel enchanteur où la fièvre des grandes villes s’éteint comme absorbée par l’intarissable, fécondante et saine chaleur de la nature. Corps robustes et beaux, ils les ont tous, femmes et hommes, de toute race, malgré les duretés de la conquête.

Pays fortuné, qui garde souvent ceux qui l’approchent, tant son attrait est enveloppant ; soirée délicieuse, rêve enivrant et qu’il nous fallut pourtant abandonner sans en avoir pu goûter tous les charmes.