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Page:Perrodil - À travers les cactus, 1896.djvu/139

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incendie dans les brousses

tout un intense rayonnement de lumière. Ce panorama, peint de couleurs vives, où les jaillissements de verdure de la montagne de Milianah faisaient vis-à-vis aux reflets dorés du Djendel, sous l’intense bleu céleste, se déroulait sur une étendue que l’abondance du ruissellement lumineux permettait d’admirer tout entière.

Le vent était faible. La chaleur avait repris toute sa violence étouffante, malgré l’altitude.

Nous étions fort en retard, mais aussi quelle côte à gravir ! Nous avions compté déjeuner à Blidah à midi pour arriver à Alger vers cinq heures de l’après-midi. Mais il fallait dès à présent y renoncer.

Bien heureux si nous pouvions déjeuner à Bourkika, pour passer vers trois heures à Blidah et arriver à Alger à sept heures.

En tout plus de 100 kilomètres à parcourir.

Maintenant, nous commencions à descendre, heureusement. Une descente de 15 kilomètres, contre le flanc de la montagne. Nous allions directement vers la mer. Bour-