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Page:Perrodil - À travers les cactus, 1896.djvu/147

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à la recherche d’un déjeuner


Le vent des régions sud des jours précédents avait nettement cédé la place au vent du Nord, surtout maintenant que la ligne du Petit Atlas était franchie ; et ce vent, qui avait pris de la force par une malechance insigne, était venu nous briser les jambes juste au moment où, l’estomac étant vide, nous avions au contraire tant besoin d’un aide ; à tel point que, malgré une certaine pente encore descendante, on eut un mal terrible à parcourir les deux derniers kilomètres nous conduisant à Bourkika.

Nos efforts multipliés eurent un bon résul-