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Page:Perrodil - À travers les cactus, 1896.djvu/155

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à la recherche d’un déjeuner

tants de Bourkika vinrent nous rendre visite ; il y eut là un grand gaillard d’Arabe, un colosse, qui, planté devant nos machines, semblait avoir vu sous leurs formes la tête de Méduse. Il les regardait, stupéfié.

On le laissa à sa stupéfaction. Il était temps de déguerpir.

Ainsi que je l’ai expliqué, nous avions primitivement espéré arriver à Alger ce jour-là, vers cinq heures de l’après-midi, et on nous attendait à cette heure-là, en effet ; mais il était facile de voir que nous ne pouvions y arriver.

Il nous restait encore une trentaine de kilomètres pour Blidah, et de cette ville une cinquantaine pour Alger. Un télégramme prévint les amis que nous serions à Alger vers sept heures. En réalité on ne devait y arriver qu’à huit heures et demie.