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Page:Perrodil - À travers les cactus, 1896.djvu/157

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xi

blidah, alger


L’idée d’arriver le soir dans une grande ville comme Alger, d’y trouver, outre les nombreux amis qui nous y attendaient, tout le confortable de la civilisation contemporaine, suffit amplement à soutenir notre marche, après notre départ de Bourkika.

Tous les villages passèrent vite. Le temps seulement de nous rafraichir quelque peu, sous les tonnelles ombrageuses de guinguettes où venaient, spectacle éternellement gai, voleter les enfants blancs coiffés de rouge. Voici Amend-el-Ain, Bou-Roumi, Mouzaïaville ; la campagne était fort belle