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Page:Perrodil - À travers les cactus, 1896.djvu/168

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à travers les cactus

— Je le sais, dit joyeusement M. Mallebay. Enfin, vous l’avez traversée, cette plaine du Chéliff ?

— Oui, et non sans peine. Vous en connaîtrez plus tard tous les détails.

Et sur ce, commencèrent ces joyeuses agapes, ces fraternelles réceptions, qui sont devenues une tradition dans le cyclisme et que connaîtront les voyageurs futurs.

Au café du Vélo, en buvant le champagne si généreusement offert par les braves amis d’Alger, nous eûmes le plaisir de rencontrer aussi d’aimables représentants de la presse politique algérienne.

Pendant les toasts multipliés et mutuels, je reçus des témoignages de sympathie de cyclistes algériens qui n’avaient pu se rendre à notre arrivée.

Il était près de minuit quand on se retrouva, mon compagnon et moi, tous deux dans une vaste chambre, à l’hôtel de l’Oasis.

La première partie de notre expédition était terminée. La seconde, celle des Hauts-Plateaux, allait commencer.