Aller au contenu

Page:Perrodil - À travers les cactus, 1896.djvu/22

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
16
à travers les cactus

gouttes larges et serrées. L’eau ruisselait de partout.

On aborda. L’orage battait son plein.

Au débarqué, sous la cuirasse des parapluies ouverts, des appels nous indiquèrent que les amis étaient là. Belle réception malgré la pluie. Tout avait été préparé à l’avance. On se rendit chez un cycliste algérien, un des amis dévoués qui devaient nous piloter durant notre séjour à Alger ; et, peu de temps après notre débarquement, effectué dans les circonstances assez particulières et inattendues que je viens de rapporter, mon compagnon Van Marke et moi dégustions un délicieux champagne d’honneur.

Le soir de ce 17 septembre nous dormions à l’hôtel de l’Oasis, situé sur le quai, dans une vaste chambre regardant la mer.