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Page:Perrodil - À travers les cactus, 1896.djvu/30

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à travers les cactus

Arabes ne soupçonnent pas d’argent sur vous. L’argent leur fait voir rouge.

— Parfait, cher ami ; armé, je le suis et sérieusement : j’ai mon revolver, huit millimètres dix. Et quant aux dispositions pour une prompte retraite, nous avons, mon compagnon et moi, nos chères petites montures. Avec elles, n’est-ce pas, rien à redouter ?

Nous étions arrivés à Alger le mardi 17 septembre ; nous devions quitter cette ville le lundi 23, pour nous rendre par le train à Oran, point de départ de notre expédition. Nous avions donc cinq grandes journées pour parcourir la ville.

Parmi les nombreux cyclistes venus à notre débarquement, se trouvait, inutile de le dire, M. Mallebay. Il était accompagné d’un de ses amis qui, lui aussi, s’était mis à notre entière disposition, M. Mayeur, directeur de la Photo-Revue, lequel devait jouer un rôle important au cours de notre voyage. Enfin, plusieurs autres cyclistes nous servirent aussi de guides à travers la belle cité