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Page:Perrodil - À travers les cactus, 1896.djvu/48

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à travers les cactus

en tout douze cent cinquante kilomètres environ.

Le lendemain de notre départ d’Alger, le mardi 24, à dix heures du matin, nous entrions en gare d’Oran où un cycliste oranais nous attendait, fort marri.

Fort marri, le brave garçon ! On comptait, en effet, sur nous seulement le mardi soir et on nous avait préparé une chaude réception. Nous devions arriver le mardi soir parce que nous ignorions l’existence du train de nuit dont on croyait le service supprimé. Naturellement, nous avions reconnu notre erreur trop tard pour avertir les cyclistes oranais. Un seul, prévenu à la dernière minute par une dépêche de M. Mallebay, eut le temps de se jeter sur sa bicyclette et d’accourir à la gare où l’on eut l’avantage de se rencontrer et de se reconnaitre… sans s’être connu.

La nouvelle de notre arrivée se répandit vite, et là encore, dans cette coquette ville d’Oran, on fut rapidement en pays de connaissance.

L’antique cité espagnole renferme un club