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Page:Perrodil - À travers les cactus, 1896.djvu/49

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tournoi de négrillons

brillant, le « Joyeux Cycliste Club Oranais », extrêmement uni, malgré le nombre toujours croissant de ses adhérents, fort bien dirigé par un Comité plein de zèle ; groupe d’amis tous profondément dévoués à la prospérité de leur association, sans esprit de rivalité, de jalousie mesquine, comme, hélas ! il arrive trop souvent dans les sociétés humaine, tous animés de la plus grande sympathie mutuelle, enfin d’une hospitalité envers les étrangers et d’une cordialité dont mon compagnon Van Marke et moi garderons longtemps le souvenir.

L’accueil du reste qui nous avait été fait à Alger ne devait jamais se démentir durant notre voyage.

Dès les premiers moments les cyclistes oranais organisèrent le départ. Il fut entendu qu’on se mettrait en route le surlendemain jeudi à six heures du matin ; deux des meilleurs « marcheurs » devaient nous accompagner durant une partie de la journée, qui serait, avions-nous dit, de cent cinquante kilomètres.