nifesta le désir de ne pas soumettre nos arrêts à une fatigue anticipée. On visita le vélodrome oranais, piste superbe mais mal entretenue, malheureusement… Les « aficionados » ne font que commencer à Oran.
Pourtant on y donne parfois de belles réunions de courses.
Bienheureuse cité ! Le hasard m’y fit rencontrer un vieux camarade d’enfance sous l’uniforme de capitaine de zouaves. Il avait vu mon nom dans le journal, m’avait cherché et vite trouve ; il m’exprima tout l’épanouissement de son bonheur dans cette ville de ses rêves.
« Au mois de décembre, tiens, vois-tu, me dit-il, nous sommes là sur la terrasse de ce café et nous avons une température délicieuse ; c’est le printemps, un printemps éternel pour nous. Tiens, regarde, à droite de ce square situé au centre de la ville haute, donnant sur cet autre vaste jardin, une maison qui domine les palmiers : c’est le Cercle militaire.
Le soir, nous y sommes réunis et la