Page:Pert - Charlette.djvu/43

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— Il bégaie et s’étouffe toujours en parlant ?

— Toujours. — Puis, deux Américains, le mari et la femme, qui sont quelque chose à l’ambassade des États-Unis.

— Connais pas.

— Ta mère s’est liée avec eux en Suisse, l’année dernière.

La jeune fille soupira :

— Ça doit être bien joli, la Suisse, Samela ?

Il eut un geste dubitatif.

— Peuh ! c’est des montagnes, voilà tout.

Et reprenant son énumération :

— Ensuite les Collard-Menier, mère et fils.

Charlette sourit.

— Alors on fera de la musique ?

Le peintre leva le doigt.

— Écoute !

En effet, les accords lointains d’un piano venaient de se faire entendre.

— Et, à présent, ajouta-t-il avec une grimace, le fils, qui étudie pour le Conservatoire, nous régale de son violon !…

— C’est tout, Samela ?

— Attends donc. — Ensuite, Jean Hallis…

La jeune fille le regarda avec un profond étonment.

— Hallis ?… Le romancier ?…

— Oui. — Mais, j’espère, fillette, que vous ne