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Page:Pert - Charlette.djvu/83

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VI

… Mon Dieu, que je l’aime ! se

répétait-elle, transportée, appliquant à ces mots un sens à la fois très naïf

et extrêmement profond… » (Page 84.)

Ému par l’abandon de Charlette, presque toujours seule dans l’appartement de la rue Legendre, Samela avait demandé à madame du Jonquier de lui confier la jeune fille pendant deux heures chaque jour, sous le prétexte de lui donner des leçons de dessin et d’aquarelle ; proposition que Belle accepta avec d’autant plus d’empressement que le peintre avait déclaré pouvoir se charger de prendre et de ramener Charlette quand le service d’Annette ne lui permettrait pas de sortir.

Ç’avait été une grande joie pour la jeune fille. Et, tandis que, pour la première fois, elle arpentait à pied le trajet du parc Monceau à l’avenue Victor