Vous êtes belle : on vous adore. Vous êtes jeune : on vous sourit. Si un amour pourrait éclore Dans ce cœur où rien ne luit. Ce sourire de ma tristesse Se tournerait, reflet lointain, Vers l’or cendré de votre tresse, Vers le blanc mat de votre main. Mais je n’en fais que ce sourire Qui sommeille au fond de mes yeux Lac froid qui, en vous voyant rire, S’oublie en un reflet joyeux.
J’eus un rêve. L’aube N’a pu soulever Du frais de sa robe Mon sommeil léger. En vain toute l’ombre Jettait sa noirceur. Mon cœur est plus sombre. C’était dans mon cœur.