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Page:Petit de Julleville - Histoire de la langue et de la littérature française, t. 1, 1896.djvu/548

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p. 155-189 ; 307-337. — J. Brakelmann, Les plus anciens chansonniers français, Paris, 1870-91. — Bartsch, Romanzen und Pastourellen, Leipzig, 1870. — G. Gröber, die Altfranzœsischen Romanzen und Pastourellen, Zurich, 1872. — G. Raynaud, Bibliographie des chansonniers français des XIIIe et XIVe siècles, Paris, 1884. — K. Knobloch, die Streitgedichte im provenzalischen und altfranzösischen, Breslau, 1886. — A. Jeanroy, les Origines de la poésie lyrique en France au moyen âge, Paris, 1889. — A. Jeanroy, De nostratibus medii aevi poetis qui primum lyrica Aquitaniæ carmina imitati sunt, Paris, 1889. — G. Paris, Hugues de Berzé, dans Romania, XVIII, p. 555. — A. Jeanroy, Imitations pieuses de chansons profanes, ibid., XVIII, p. 477. — P. Meyer, des Rapports de la poésie des trouvères avec celle des troubadours, ibid., XIX, 1890, 1-62. — H. Binet, le Style de la lyrique courtoise en France aux XIIe et XIIIe siècle siècles, Paris, 1891. — G. Paris, les Origines de la poésie lyrique en France au moyen âge, Paris, 1892. (Extrait du Journal des Savants, novembre et décembre 1891, mars et juillet 1892.) — J. Bédier, de Nicolao Museto (avec édition des œuvres du poète), Paris, 1893. — Schlaeger, Studien ueber das Tagelied, Iéna, 1895.

Bibliographie musicale. — Elle est, en ce qui concerne les XIIe et XIIIe siècles, très riche en ouvrages de valeur fort différente. Il nous suffira de renvoyer le lecteur à la table bibliographique dressée par M. Henri Lavoix fils, aux pages 467-479 de son excellente étude sur la Musique au siècle de saint Louis, publiée en 1883[1]. Quelques ouvrages qui ne sont pas compris dans cette table ont en effet une valeur plutôt littéraire que musicale[2]. Pour l’intervalle compris entre 1884 et la présente année, on devra consulter spécialement les tables bibliographiques annuelles qui sont annexées au Vierteljahrsschrift für Musikwissenschaft dont le premier volume a paru en 1885. Nous devons accorder une mention spéciale à l’ouvrage vraiment capital de M. Julien Tiersot sur l’Histoire de la Chanson populaire en France (Paris, Plon, 1889).

Quant à ce qui regarde les manuscrits, il est préférable de se reporter directement aux indications que donne sur eux M. Raynaud dans sa Bibliographie, où sont cités les manuscrits contenant des notations musicales[3]. Malheureusement, dans l’index général des chansons, contenu dans le second volume, il n’a pas indiqué les chansons qui sont ou non accompagnées d’une mélodie ; c’est un travail d’ensemble qui serait très utile et qui est encore à faire. La Bibliographie de M. Raynaud exclut rigoureusement les manuscrits de motets et autres compositions harmoniques. Il faudra donc compléter ces indications par les renseignements que donne sur ces manuscrits De Coussemaker dans son ouvrage fondamental sur l’Art harmonique aux XIIe et XIIIe siècles (p. 13-16, Paris, Durand, 1865).

  1. Dans le second volume du Recueil de motets français, par Gaston Raynaud, Paris, Vieweg, 1883.
  2. On peut citer au moins les suivants : Tobler, Spielmannsleben im alten Frankreich (Neuen Reich., I, 321, 1875) ; Anatole Loquin, les Mélodies populaires de la France, Paris, 1879 ; Émile Freymond, Jongleurs und Menestrels, Halle, 1883. — Un bon index de bibliographie musicale est aussi dans l’Histoire de la notation musicale depuis ses origines, par E. David et M. Lussy, Paris, Imprim. nationale 1882.
  3. Voir les sigles : A, B′, H, Lb, Pa, Pb1 — 9. 11 — 12. 14 — 17, RI, S′, App. V.