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Page:Petitot - Collection complète des mémoires relatifs à l’histoire de France, 1re série, tome 2.djvu/411

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VARIANTES.


Ces variantes se composent des fragmens de l’édition de 1761 et de celle de Poitiers, qui n’existent pas dans l’édifion de Du Cange. L’édition de 1761 ayant aussi des variantes, on a placé celles-ci au bas des pages, en les distinguant des notes explicatives par la lettre V.


(Page 165, ligne dernière.) Le secont livre nous parlera de ses granz chevaleries et de ses granz hardemens lesquiex sont tiex[1] que je li vi quatre foiz mettre son cors en aventure de mort, aussi comme vous orrez ci après, pour espargnier le doumage de son peuple.

Le premier fait là où il mist son cors en avanture de mort, ce fu à l’ariver que nous feimes devant Damiete, là où tout son conseil li loa[2], ainsi comme je l’entendi, que il demourast en sa neif, tant que il veist que[3] sa chevalerie feroit, qui alloit à terre. La reson pourquoy en li loa ces choses si estoit tele que se il arivoit avec eulz, et sa gent estoient occis et il avec, la besoigné seroit perdue ; et se il demouroit en sa neif, par son cors[4] peust-il recouvrer à[5] reconquerre la terre de Égypte, et il ne voult nullui croire ; ains[6] sailli en la mer tout armé, l’escu au col, le glaive ou poing[7], et fu des premiers à terre.

La seconde foiz qu’il mist son cors en avanture de

  1. Lesquiex sont tiex : lesquels sont tels. — V. de ses grans hardiesses qui sont telles.
  2. Loa : conseilla.
  3. Que : ce que.
  4. Son cors : sa personne.
  5. V. et.
  6. Ains : Mais.
  7. Ou poing : au poing.