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toutes les propositions de Montfort, 288. Moyen qu’il emploie pour faire savoir au gouverneur du château d’Auray qu’il va recevoir du secours, 289. Se met en marche avec son armée, et arrive devant le château, 290. Franchit le gué qui le sépare des Anglais, 293. Attaque le parent que Montfort avoit revêtu de sa cotte d’armes, croyant que c’étoit le comte lui-même, le renverse, 296. Est ensuite attaqué par Montfort lui-même, 297. Fait des efforts incroyables, 299. Est mortellement blessé ; prend Dieu à témoin de son innocence ; est percé de coups, 300. Est retrouvé parmi les morts, le corps couvert d’un cilice, 302. (Anc. Mém. de Duguesc.)

Charles, card. de Lorraine, fils du duc Cl. de Guise, succède au titre de son oncle ; son crédit auprès de Henri II, XX, 47. Est chargé de toute l’administration civile du royaume, 75. Conseils qu’il donne au Roi contre les partisans de la religion nouvelle, 82. Il réfute au colloque de Poissy le discours de Théodore de Bèze, 99. Demande avec chaleur qu’on poursuive tous ceux qui sont soupçonnés d’avoir pris part à l’assassinat de son frère ; veut entrer dans Paris avec des gardes ; est attaqué dans la rue S.-Denis, et forcé de se réfugier presque seul dans son hôtel, 118. Meurt subitement à Avignon, 178. (Introd.) — Est chargé du maniement des affaires après la bataille de S.-Quentin, XXXII, 480. (Mém. de La Chastre.) — Après la mort de Henri II, il dispose des affaires avec le duc de Guise son frère, XXXIII, 20. Son éloge, 21. Pourquoi il devient la cause que le prince de Condé se met à la tête du parti protestant, 52. Repousse la requête de l’amiral présentée dans l’assemblée des notables, et demande la convocation des États, 103. (Mém. de Castelnau.) — Ses paroles en apprenant la nouvelle de la victoire de Dreux, XLV, 57. Il fait casser l’édit de 1563 en faveur des protestans ; reproches adressés par lui au chancelier de L’Hôpital au sujet de cet édit, 61. Son entretien avec la Reine à l’occasion des lettres du roi d’Espagne remises par l’ambassadeur de ce prince, 63. Sa mort, 107. Opinions contradictoires sur ses derniers momens, 108. Ses grandes qualités ; usage qu’il en a fait, 109. Vers faits sur lui ; il est accusé d’avoir eu commerce avec la Reine mère, 110. (L’Estoile.)

Charles-le-Bel, comte de La Marche, puis roi de France, frère de Philippe-le-Long, se réunit d’abord aux seigneurs qui prétendoient faire valoir les droits de Jeanne, fille de Louis-le-Hutin, à la couronne de France, IV, 75. Monte sur le trône en vertu de la loi salique ; fait de grands préparatifs pour secourir les chrétiens d’Arménie ; calme les Flamands ; envoie son oncle Ch. de Valois combattre les Anglais en Guyenne, 78. Consent à ce que le fils du roi d’Angleterre lui fasse hommage de cette province ; ferme les yeux sur la conduite de sa sœur Isabelle, reine d’Angleterre, 79. Tente inutilement de mettre sur sa tête la couronne impériale ; déclare avant de mourir Ph. de Valois régent du royaume, 81.

Charles V, duc de Normandie, se laisse tromper par le roi de Navarre, IV, 124. Est déclaré lieutenant général du royaume après la déroute de Poitiers, 132. Dissout les États généraux qu’il a convoqués, 133. Essaie en vain d’obtenir des villes les secours qu’ils n’avoient voulu lui accorder qu’à des conditions humiliantes ; assemble de nouveau les États, 134. Est obligé de leur céder ; intimide Marcel par sa fermeté ; quitte imprudemment Paris, et y revient plus imprudemment, 135. Est forcé de recevoir Charles-le-Mauvais, et de rendre la liberté aux malfaiteurs, 136. Parvient à s’échapper de Paris, 137. Y rentre après la mort de Marcel, et convoque de nouveaux États, 138. Gouverne après le départ de son père pour l’Angleterre ; lui suc-