Page:Petitot - Collection complète des mémoires relatifs à l’histoire de France, 1re série, tome 52.djvu/126

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Nouvelles alarmantes que lui envoie Comines, son ambassadeur à Venise ; elles le déterminent à revenir en France ; il laisse une partie de ses forces à Naples ; désordre où se trouve ce royaume, 233. Prend la route de l’État romain, 234. Emporte de vive force la ville de Toscanella ; sa conduite généreuse envers une jeune fille de la plus grande beauté qui vient se jeter à ses pieds, 235. Malgré les conseils de Comines, il laisse des garnisons à Sienne et à Pise, 236. Arrive à Pietra-Santa, où il apprend que l’armée vénitienne l’attend au-delà des Apennins, 237. Vient devant Fornoue, se décide à livrer bataille ; noms de sept chevaliers qui se chargent de veiller spécialement sur la personne du Roi, et prennent les mêmes vêtemens que lui pour recevoir les coups qui lui seront destinés, 238. Discours du Roi à ses généraux, 239. Fait des prodiges de valeur ; gagne la victoire, mais perd son bagage ; arrive à Asti à travers mille dangers, 240. Négocie avec Ludovic ; conditions du traité conclu avec ce prince, 241. Repasse les Alpes et s’arrête à Lyon ; les tristes nouvelles qu’il reçoit de Naples lui inspirent le désir de reconquérir ce royaume, mais il est retenu par les parlemens, 242. Conclut une trève avec Ferdinand d’Espagne ; confirme les derniers traités faits avec Maximilien et Henri VII ; s’occupe uniquement des soins du gouvernement ; ordonne la rédaction des coutumes des diverses provinces, 243. Rend le grand conseil sédentaire à Paris ; se livre à des exercices violens ; projette de faire rebâtir le château d’Amboise, 244. Relègue le duc d’Orléans à Blois ; son état de langueur et de foiblesse ; quelle fut la cause de sa mort, 245. (Tabl. du règn. de Ch. VIII.) — Arrive à Rome, d’où le duc de Calabre venoit de sortir avec son armée, 256. Assiége Mont-S.-Jean, qu’il met à feu et à sang, 259. Se porte sur Naples, d’où le duc de Calabre et son oncle Frédéric se retirent pour passer en Sicile ; y est couronné en grande solennité ; restitue les terres, villes, seigneuries, rentes et revenus aux princes, ducs, comtes et barons qui en avoient été privés ; décharge le peuple d’une somme de 200,000 ducats, 260. Fait de grands biens et oblations aux églises ; est averti, après un long séjour dans Naples, de la ligue formée contre lui par le Pape, le roi d’Espagne, le duc de Milan et la seigneurie de Venise, 261. Prend le parti de retourner en France ; repasse par Rome, rencontre ses ennemis en grand nombre, leur livre combat, 262. Y court de grands dangers ; en sort victorieux, 263. (Mém. de Villeneuve.) — Du règne et des exploits de ce prince ; son caractère, par l’auteur des Mém. de Bayard, XV, 196 et suiv.

Charles IX monte sur le trône à dix ans, XX, 93. Prête à Lyon serment d’exécuter les conditions de la paix faite avec l’Angleterre ; y fait bâtir une citadelle, 117. Veut s’élancer contre les troupes du prince de Condé ; est retenu par le connétable ; se dirige au grand galop vers Paris avec une foible escorte, et y est reçu aux applaudissemens du peuple, 126. Va joindre à S.-Jean-d’Angely le duc d’Anjou, dont il envie la gloire, 137. Est marié avec Isabelle, seconde fille de Maximilien II, 140. Ses défauts et ses qualités, 141. Il semble prendre du goût pour les entretiens de l’amiral, et prêter l’oreille à ses discours séduisans, 143. Tient un conseil où sont admis le duc d’Anjou, Tavannes et Coligny, 145. La guerre à faire en Flandre en est l’objet ; le Roi balance à se décider, 146. Se livre aux plus horribles emportemens en apprenant l’assassinat de Coligny ; se rend chez lui avec toute sa cour, 151. Déclare dans un conseil secret qu’il consent à la mort de Coligny, mais qu’il veut que tous les protestans soient massacrés ; le conseil décide que le roi