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né II, duc de Lorraine, et ne le relâche qu’à condition qu’il se liera avec lui contre le Roi ; fait une trève de 9 ans avec ce prince, auquel il abandonne le connétable de S.-Paul, 66. S’empare de la Lorraine, marche contre les Suisses, prend d’assaut la ville de Granson, est défait devant cette ville ; se retire en Franche-Comté, livré au plus sombre désespoir, 67. Ses terreurs, ses défiances ; fait arrêter la duchesse de Savoie ; reparoît en Suisse ; est battu à Morat, et se sauve avec peine, 68. Marche contre Nancy ; est abandonné par le comte Campobasso ; livre bataille ; y est tué par un chevalier lorrain, 69. Est enterré dans l’église de S.-Georges de Nancy, 70. (Précis sur la deux. maison de Bourg.) — Son portrait, son caractère, 179. Accompagne son père dans les guerres de Flandre ; se lie avec le duc de Berri, 180. Perd la bataille de Montlhéry ; y est blessé, et en danger d’être pris ; fait la paix avec le Roi, et regagne toutes les terres que Louis XI avoit rachetées de Philippe, 181. Fait un accommodement avec les Liégeois ; retourne en Brabant, où il est reçu avec joie par son père, 182. Assiége Dinant, prend et brûle cette ville ; devient le conseil de son père, et lui porte toujours honneur et respect ; après sa mort, soumet les rebelles de Gand, leur ôte quelques-uns de leurs priviléges ; marche contre les Liégeois ; assiége S.-Tron, 183. Défait les rebelles, et reçoit ensuite la ville à composition ; prend Tongres ; entre dans Liége, en fait abattre les portes et les murs, punit quelques rebelles ; rétablit son cousin germain Louis de Bavière ; tient une cour brillante ; donne audience aux riches et aux pauvres, 184. Fêtes à l’occasion de son troisième mariage avec Marguer. d’Angleterre ; marche de nouveau contre les Liégeois ; fait la paix avec le roi de France à Peronne ; assiége la ville de Liége, 185. La prend d’assaut, la pille et la brûle, hors les églises ; ravage tout le pays ; donne des secours au roi d’Angleterre chassé de ses États ; retourne en France, met le siége devant Amiens, 186. Fait de nouveau la paix avec le Roi ; tient ses pays en crainte et en paix, les fait prospérer ; établit un parlement à Malines, 187. La paix étant rompue, Charles prend de force Roye et Nesle ; met le siége devant Beauvais ; s’empare de la ville et du comté d’Eu ; marche sur Rouen ; revient contre la cité d’Amiens ; prend plusieurs places, 188. Conclut une trève de 9 ans ; vient à Valenciennes ; change les robes et manteaux des chevaliers de la Toison d’Or, 189. Se rend dans le duché de Gueldre ; assiége et prend Nimègue, et gagne tout le duché et le comté de Zutphen ; se rend à Trèves pour y traiter avec l’Empereur du mariage du duc Maximilien avec sa fille Marie, mère de Philippe-le-Beau, 190. Fait transporter les corps de son père et de sa mère aux Chartreux de Dijon ; porte du secours à Bernard de Bavière, archevêque de Cologne ; fait le siége de Nuitz ; détourne le cours des rivières, 191. Traverse le Rhin à cheval ; se bat avec l’empereur Frédéric, venu au secours de la ville, 192. Conclut la paix avec lui ; fait ravitailler la ville de Lintz ; reçoit dans son camp le roi de Danemarck et plusieurs princes d’Allemagne, 193. Entre en Lorraine ; porte du secours à la duchesse de Savoie contre les Suisses ; assiége et prend Granson ; est battu devant cette ville, 194. Repasse les montagnes ; assiége Morat ; est de nouveau battu ; se retire à Jayes, 195. Assemble les États de Bourgogne en la ville de Salins ; réunit de nouvelles troupes ; marche en Lorraine ; met le siége devant Nancy, 196. Est tué au combat livré sous les murs de cette ville, 197. Quel fut le but de toutes ses entreprises, suivant l’auteur des Mémoires, 199. Ses trois mariages, 200. (Introd.)

À l’âge de 17 ans joûte à Bruxelles contre Jacques de Lalain, X, 60.