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leurs charges tous ceux qui font profession de la religion nouvelle, 433. Entre dans S.-Jean-d’Angely, 490. (Mém. de Castelnau.) — Fait son entrée à Montpellier, y assiste à une procession générale, XXXIV, 266. (Mém. de Philippi.) — Se marie avec la fille de l’Empereur ; passe l’hiver à Villers-Coterets ; jeux auxquels il se livre, XXXV, 71. Détails sur le cérémonial suivi lors de ce mariage, XXXVI, 45 (note). Défend au duc d’Alençon et au roi de Navarre de sortir du château de Vincennes, dont il fait garder les portes ; fait arrêter les maréchaux de Montmorency et de Cossé, 59. Détails sur sa mort, 60. (Mém. de Bouillon.) — N’assiste point au conseil tenu pour la S.-Barthelemy ; a beaucoup de peine à y consentir, XXXVII, 49. Veut faire arrêter le duc de Guise, pour l’assassinat commis sur l’amiral, 50. En est détourné par le maréchal de Retz, 51. Se réunit à sa mère et se conforme à sa volonté, 52. Tombe malade à S.-Germain, 58. Vient à Vincennes, où il fait garder à vue le roi de Navarre et le duc d’Alençon ; fait mourir La Mole et Coconas, 59. (Marguer. de Valois.) — Comble de caresses la reine de Navarre ; flatte les huguenots, XLV, 72. Propos tenu à l’amiral sur la guerre de Flandre et sur le caractère de la Reine mère, 73. À Teligny, sur sa cour et son conseil, 74. Va voir avec sa mère le corps de l’amiral pendu au gibet de Montfaucon ; ses paroles sur la S.-Barthelemy et sur le mariage de sa sœur, 77. Donne ordre à son frère de faire étrangler La Mole ; veut le faire étrangler au Louvre, 82. Témoignage qu’il rend à la mémoire de Coconas ; détails sur sa mort, 85. Ses regrets d’avoir tant fait répandre de sang, 86. Vers sur lui, 87. Ses funérailles, 99. Dispute entre messieurs du parlement et des évêques et seigneurs sur le rang qu’ils y doivent tenir, 100. (Mém. de L’Estoile.)

Charles-le-Téméraire, comte de Charolais, depuis duc de Bourgogne, fils de Philippe-le-Bon, se distingue dès son enfance dans les joûtes et les tournois ; expose plusieurs fois sa vie contre les révoltés de Gand ; aime la danse, la musique ; sa galanterie ; sa pitié pour les pauvres ; se remplit l’esprit d’idées héroïques et de projets gigantesques ; Louis XI aigrit son caractère par ses contradictions, IX, 52. Entre dans la ligue du Bien public ; se met à la tête de l’armée ; accueille avec hauteur le prélat que lui envoie Louis XI, 55. Fait des prodiges de valeur à la bataille de Montlhéry ; assiége la ville de Dinant et la prend d’assaut, 56. Va se jeter aux pieds de son père mourant, et lui demande sa bénédiction ; son impétuosité et son ambition détruisent l’ouvrage de Philippe, 57. Épouse en troisièmes noces Marguerite d’Yorck, sœur d’Édouard IV ; fêtes brillantes à l’occasion de ce mariage, 58. Fait des préparatifs contre le roi de France ; entrevue de Peronne, 59. Force ce prince à marcher avec lui contre les Liégeois ; achète de Sigismond, duc d’Autriche, l’Alsace, le Brisgaw et le comté de Ferette, 60. Reçoit avec de grandes démonstrations d’amitié et de zèle le roi Édouard, réfugié en Flandre ; le met en état de reconquérir son royaume, 61. Fait une invasion en France ; se soumet à des conditions désavantageuses ; se lie avec Ferdin. d’Arragon ; entre en Picardie ; est forcé de lever le siége de Beauvais ; pense à obtenir le titre de roi, 62. Force le duc de Gueldre à mettre son père en liberté ; achète son duché, 64. Va à Trèves en faire hommage à l’Empereur ; sollicite de lui le titre de roi ; refuse de rendre aux Suisses le comté de Ferette ; se ligue avec le roi d’Angleterre, avec la duchesse de Savoie, 65. Ne remplit pas ses engagemens avec Édouard ; court au secours de l’électeur de Cologne, chassé de ses États ; reste dix mois au siége de Nuitz ; fait enlever Re-