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gneurs de Croy, et devient tout puissant à la cour de son père, 272. Fait partir Jacques de Luxembourg avec 300 gentilsh. pour assister au mariage du roi d’Angleterre avec Élisabeth de Grey, 273. Entre en Picardie avec une armée ; promet au nom du duc de Berri l’abolition des tailles et la réforme de tous les désordres de l’État, 285. (Introd.) — Sa réponse au chancelier de Morvillier sur son alliance avec le duc de Bretagne, 339. Ses paroles à l’archevêque de Narbonne, rapportées au Roi, font naître la haine entre eux ; son mécontentement à l’occasion du rachat des villes de la Somme, 340. Tient une grande assemblée, où il déclare les seigneurs de Croy ennemis mortels de son père et de lui, 343. Lève des troupes ; noms des seigneurs qui commandent sous ses ordres, 344. Nombre de ces troupes, 345. Prospérité des États de Bourgogne à l’époque de la guerre du Bien public, 346. Le comte de Charolais assiége et prend le château de Nesle ; arrive à S.-Denis, 347. Se présente devant Paris, 348. Revient à Saint-Denis ; tient un conseil, où il est décidé qu’on passera la Seine, 349. Marche au devant du Roi, 353. Est blessé à Montlhéry ; danger qu’il y court, 365. Passe la nuit sur le champ de bataille, 370. Tient conseil sur ce qu’il doit faire ; se décide pour l’avis du seigneur de Contay, qu’il faut demeurer et attaquer le Roi, 371. Reste tout le jour suivant sur le champ de bataille, se regardant comme victorieux, 372. Sa patience à supporter les fatigues de la guerre ; sa hardiesse ; il marche du côté d’Étampes pour se joindre aux Bretons, 373. Rencontre les princes ligués, renouvelle avec eux leur traité, 374. On décide de se porter sur Paris, 377. Le comte fait jeter un pont de bateaux sur la Seine pour le passage de l’armée, 381. Va loger au château de Conflans, 385. Assiste, armé de toutes pièces, aux conférences tenues entre l’évêque de Paris et le comte de Dunois, 390. Fait jeter un nouveau pont de bateaux, 398. Sa seconde entrevue avec le Roi ; entre dans Paris sans s’en apercevoir, 420. Joie dans tout son camp à son retour, 422. Après la paix conclue, se retire en Picardie, 425 ; puis au pays de Liége, 426. Met le siége devant Dinant, révoltée contre son père ; s’en empare, la brûle et la rase, 435. Va au devant des Liégeois, traite avec eux, et en obtient des otages, 437. Annonce au Roi la mort de son père, 438. Marche contre les Liégeois, qui ont rompu le traité malgré les instances du comte de S.-Paul, 441. Assiége la ville de S.-Tron, 442. Détails sur le combat livré aux Liégeois, qui sont défaits, 445. Écrit au comte de S.-Paul pour lui annoncer cette victoire, et lui demander qu’on n’entreprenne rien contre la Bretagne, 448. Reçoit S.-Tron et Tongres à composition, 449. Marche sur Liége, reçoit cette ville à discrétion, et envoie le seign. d’Imbercourt en prendre possession, 451. Y fait ensuite lui-même son entrée, 457. Accorde de force aux Gantois des bannières et des privilèges qu’il révoque ensuite, 459. Sollicite en vain Louis XI de cesser la guerre en Bretagne ; marche sur Peronne avec ses troupes, 463. Y reçoit le cardinal La Ballue de la part du Roi, et la nouvelle que les ducs de Normandie et de Bretagne ont fait la paix avec Louis XI, 464. Va au devant de ce prince et le mène à Peronne, 468. Noms des princes du parti du duc qui se trouvent alors dans cette ville, 469. Colère du duc en apprenant ce qui vient de se passer à Liége ; fait fermer les portes de Peronne ; tient le Roi prisonnier au château, 476. Réflexions de Comines sur ce que les entrevues de deux grands princes sont plus souvent dommageables que profitables ; plusieurs exemples cités, 477. Le duc tient plusieurs conseils ; opinions qui y sont émises pour ou contre le Roi, 485. Trouble et agi-