Page:Petitot - Collection complète des mémoires relatifs à l’histoire de France, 1re série, tome 52.djvu/139

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

rend auprès de S. M. à Tours avec une belle escorte, 392. Appelle près de lui le comte d’Armagnac, et lui rend, contre la volonté du Roi, la plupart de ses terres, 411. Assemble des troupes pour faire la guerre au Roi ; meurt à Bordeaux, 412. (J. de Troyes.)

Charles, duc d’Angoulême, troisième fils de François I ; son courage bouillant, sa figure douce, XVII, 117. Marche à la tête d’une armée sur le Luxembourg ; y obtient des succès ; se rend en Roussillon pour partager la gloire de son frère aîné, 163. Sa mort, 176. (Introd.) — Se rend maître de Damvilliers, au pays de Luxembourg ; rase et brûle cette place, XIX, 371. Assiége la ville d’Yvoi et la reçoit à composition, 372. Campe devant Arlon, 374. Entre dans Luxembourg ; va trouver le Roi à Montpellier, 375. Vient camper devant Luxembourg ; situation de cette place, 448. Elle se rend par composition, 450. Le prince propose d’aller assiéger Thionville ; délibération des capitaines à ce sujet, 451. Il meurt à Forest-Moutier, 586. (Mém. de Du Bellay.)

Charles, fils aîné du duc d’Orléans, épouse Isabelle, fille de Charles VI, et veuve de Richard II, roi d’Angleterre, VI, 263. Embrasse le parti du duc de Bretagne, 289. Se marie en secondes noces à Bonne, fille du comte d’Armagnac, 290. Occupe Gentilly avec ses troupes, 291. Publie un cartel injurieux contre le duc de Bourgogne, 293. S’oppose à ce qu’on négocie avec les Anglais, 321. Est fait prisonnier à la bataille d’Azincourt ; passe une grande partie de sa vie dans la captivité, 322. Charme ses loisirs forcés par l’étude, 323. (Tabl. du règ. de Ch. VI.) — Attire à son parti plusieurs seigneurs de France pour l’aider à venger la mort de son père, VII, 245. Met garnison dans la ville de Ham-sur-Somme, 247. Envoie défier le duc de Bourgogne, 248. Passe le pont de S.-Cloud, et se rend dans le Berri, 251. Pardonne au duc de Bourgogne la mort de son père, 254. Envoie chercher du secours en Angleterre, et le comte d’Angoulême son frère pour otage, 256. Fait avec beaucoup de peine serment d’entretenir la paix, 269. (Mém. de Fenin.) — Obtient sa liberté ; se réconcilie avec le duc de Bourgogne ; se ligue avec les princes mécontens, VIII, 69. (Tabl. du règne de Ch. VII.) — Lève en Bourgogne une armée à la hâte, et l’envoie en Piémont, IX, 453. Prend le titre et les armes de duc de Milan, 454. Revient en France sans succès, X, 26. (Mém. de La Marche.)

Charles d’Anjou, comte du Maine, entre dans la ligue dite du Bien public, X, 235. Préside les conférences qui se tiennent près de Conflans entre Louis XI et les princes ligués, 245. (Mém. de La Marche.) — Envoie signifier au Dauphin la mort de son père Charles VII, XI, 94. (Mém. de Du Clercq.)

Charles-le-Mauvais, fils de Jeanne d’Évreux, et petit-fils de Louis-le-Hutin, est couronné roi de Navarre après la mort de sa mère ; épouse la fille du Roi ; fait assassiner Charles de La Cerda, connétable de France, IV, 122. Se fait un parti dans le royaume ; obtient une amnistie et la cession de plusieurs seigneuries ; forme de nouvelles ligues avec les grands et l’Angleterre ; remplit le royaume de troubles et de confusion, 123. Trompe le dauphin Charles, qu’il fait entrer dans ses complots, 124. Est fait prisonnier par le Roi, 130. Est délivré par les factieux, 135. Occupe S.-Denis avec une armée d’Anglais et de Navarrois, 137. Lève des troupes ; traite avec les chefs des compagnies, 146. Entre en négociation avec le Roi, et obtient la paix, 148. (Précis des guerr. entre la Fr. et l’Anglet.) — Mort terrible de ce prince, VI, 207. Il meurt dans de grands sentimens de religion, suivant une lettre de l’évêque de Dax, 208. (Tabl. du règ. de Ch. VI.)

Charles de Valois, frère de