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tés de Champagne et d’Évreux, VI, 208.

Charles, frère de Louis IX, épouse Béatrix, héritière de Raymond-Bérenger, et devient comte de Provence, d’Anjou et du Maine, II, 88. Est arrêté avec le Roi, et conduit à la Massoure, 111. Prend parti pour les Dampierre, 119. Refuse d’abord la couronne de Sicile, 120. Est nommé sénateur de Rome ; envoie dans cette ville un lieutenant pour le représenter, 137. Accepte les conditions auxquelles la couronne de Sicile lui est offerte ; quelles étoient ces conditions, 138. Part de Marseille avec son épouse ; arrive à Rome ; est couronné dans l’église de S.-Pierre ; marche sur Naples, 139. Bat les Sarrasins près de San-Germano ; prend Capone ; livre bataille à Mainfroy dans les plaines de Bénévent ; met son armée en déroute ; soumet tout le royaume de Naples, mais se livre à des vengeances qui lui font beaucoup d’ennemis, 140. Prend la croix, 144. Raisons qui le décident à appuyer le plan de Louis IX, qui étoit de se diriger sur Tunis, 149. En arrivant au port de Carthage apprend la mort de son frère ; sa douleur, 152. Obtient que le roi de Tunis lui paie un tribut, 153. (Tabl. du règ. de saint Louis.) — Se croise avec le Roi, 203. Est chargé de la garde du camp du côté du Caire ; va au devant des Sarrasins, qui veulent le surprendre ; court les plus grands dangers, et met en fuite les ennemis, 234. Est délivré et reçu avec le Roi sur un vaisseau génois, 304. Va faire le siége de Bélinas, 363. (Mém. de Joinville.)

Charles, duc de Berri, frère de Louis XI, entre dans la ligue dite du Bien public, X, 235. Se met en marche pour aller joindre à S.-Denis le comte de Charolais, 236. Se retire en Normandie après la paix, 249 ; puis en Bretagne, 251. Refuse le comté de Champagne et de Brie ; demande le duché de Guyenne et l’obtient, 290. (Mém. de La Marche.) — Se déclare le chef de la ligue du Bien public, XI, 278. Promesses qui l’y déterminent ; quitte secrètement le Roi et va joindre les ambassadeurs du duc de Bretagne, 279. Se retire à Bourges ; écrit au duc de Bourgogne, dont il réclame l’intervention ; publie un manifeste contre le gouvernement du Roi, 280. Est conduit en Bretagne ; son hésitation ; signe une sommation à tous les Français de prendre les armes contre le Roi, 285. (Introd.) — Noms des seigneurs qui l’accompagnent, 353. S’avance avec le duc de Bretagne contre les troupes du Roi, 354. Regrets qu’il témoigne au conseil tenu à Étampes sur ce que les choses avoient été portées si loin, 377. Préside aux conférences tenues entre l’évêque de Paris et le comte de Dunois, 390. Par le traité de Conflans reçoit le duché de Normandie, 418. Le perd bientôt après, et veut se retirer en Flandre, 428. Se réconcilie avec le duc de Bretagne, et se rend auprès de lui ; ambassades de ces deux princes au Roi, et du Roi à ces deux princes, 430. Réflexions de Comines à cette occasion, 431. Le duc consent à accepter le duché de Guyenne, 518. Son entrevue avec le Roi, 520. Recherche en mariage la fille du duc de Bourgogne, XII, 12. Tombe malade, 60. Sa mort fait rompre la paix conclue avec le Roi et le duc de Bourgogne, 63. (Mém. de Comines.) — Est emmené en grande hâte en Bretagne par les ambassadeurs du duc, XIII, 266. Envoie à Paris des hérauts d’armes chargés de lettres par lesquelles il demande qu’on lui envoie six notables pour conférer avec eux ; noms des personnes qui furent choisies à cet effet. 298. Est introduit dans la ville de Rouen par le seigneur J. de Lorraine, 333. Promet aux habitans de cette ville de garder leurs franchises et libertés ; reçoit de leur part la promesse de lui être fidèles, 335. Sort de cette ville avec plusieurs de ses gens, et se retire à Caen, 338. Se reconcilie avec le Roi, qui lui donne le duché de Guyenne pour apanage, 391. Se