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être rasée, 291. (Mém. de Cheverny.) XLII, 377 et suiv. Le père de Jean Chastel est banni pour neuf ans de France, et à perpétuité de Paris ; sa maison est démolie, 387. (Mém. de Cayet.) XLVII, 101 et 111.

Chastelet (Paul Hay Du), gentilhomme breton, avocat général au parlement de Rennes, auteur d’une histoire de Duguesclin où il a mêlé indistinctement le vrai et le faux, IV, 17. Jugement sur cet ouvrage, 18. Comment il fut accueilli du public ; jugement qu’en a porté le Journal des savans, 20. Critique qu’en a faite le généalogiste d’Hozier, 21. Parti que Lefebvre en a tiré pour composer ses Mémoires, 22.

Chasteller (Jacq. Du) est tué à la bataille de Montlhéry, X, 240.

Chastillon (le seign. de), frère du maréchal de Loheac, est nommé grand-maître des eaux et forêts, XIII, 343 ; puis commandant de la Champagne, 348.

Chastre (La). Sur quoi roulent en particulier ses Mémoires, XX, 33. (Introd.) — Il se distingue au siége de Thionville et à la bataille de Dreux ; est nommé gouverneur du Berri ; est chargé de faire le siége de Sancerre, XXXII, 471. Se montre un des plus ardens ligueurs ; est nommé maréchal de France par le duc de Mayenne ; fait la guerre à Henri IV ; se soumet à lui et conserve ses gouvernemens, 472. Reprend la ville de Juliers ; meurt en 1614 ; à quelle époque ses Mémoires furent publiés, 473. Autres ouvrages faits par lui, 474. (Notice.) — Il est battu en Berri par Châtillon, XXXVI, 193. (Mém. de Cheverny.) — Perd un grand procès contre madame de Senneterre, par le crédit de Maugiron et de S.-Léon, mignons de Henri III, XXXVIII, 142. Est mené à la Bastille comme attaché au service du duc d’Alençon, 150. Est mis en liberté, 154. (Marg. de Valois.) — Trompe Henri III sur ses sentimens de fidélité, XXXIX, 43. Son discours aux habitans de Bourges pour les engager dans le parti de la Ligue, 75. Entreprend le siége d’Aubigny, XL, 181. Est forcé de le lever ; s’empare de Sangoing ; lève le siége du château de Chastelet, 183. Se retire à Bourges, après avoir séparé son armée, 184. Se rend à Orléans pour secourir Chartres, 188. Deux cents hommes qu’il y envoie sont taillés en pièces ou faits prisonniers, 189. Prend Châteauneuf-sur-Loire ; marie son fils avec la fille du comte de Montalier, XLI, 168. Est forcé par les royalistes des villes voisines de Châteaudun de se retirer à Orléans, 169. Obtient du Roi une trève de trois mois, XLII, 126. Se déclare contre les ligueurs, 127. Discours qu’il tient aux principaux habitans de la ville, 128. Il reprend le collier du S.-Esprit, et assiste au Te Deum chanté pour la réduction de la ville à l’autorité du Roi ; articles accordés par S. M. aux Orléanais, 141. Articles particuliers accordés au Berri, 142. (Mém. de Cayet.) — Vient à Paris ; fait serment au parlement ; siége auprès des présidens l’épée au côté, XLVI, 246. Prête serment au parlement en qualité de maréchal de France nommé par le duc de Mayenne, 429. Écrit à un de ses amis à Paris que s’étant enrôlé le premier dans la Ligue, il sera le dernier qui en sortira, 554. Rend la ville d’Orléans au Roi, 601. Est reçu bailli de Berri au parlement, XLVII, 77. Conduit 10,000 hommes dans le duché de Clèves, malgré les remontrances que lui font les jésuites, XLIX, 58. (Mém. de L’Estoile.) — Il conduit son armée à Juliers, et contribue puissamment à la prise de cette place, L, 122. Sauve Aubigny et quelques autres places du Berri, où M. le prince a des intelligences, 308. (Fontenay-Mareuil.)

Chastre (Claude de La), après la mort du duc de Guyenne se retire dans ses terres ; est arrêté par ordre du Roi ; amené devant lui, promet de le servir ; lève une compagnie de 100 gentilshommes pour la garde du prince ; c’est la prem. compagnie française des gardes du corps, XII, 80.