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de Notre-Dame de Paris, est député de la part du chapitre pour aller se plaindre au légat de ce qu’il excommunie avant de remontrer, et de ce que les chanoines avoient moins de priviléges que les cardinaux pour leurs mains-levées, XLVI, 540.

Coconas, seigneur italien, est un des agens les plus actifs des princes mécontens ; son caractère, XX, 169. Est mis en prison, puis décapité, 171. (Introd.) — Est exécuté en place de Grève pour conspiration contre l’État, XLV, 83. Témoignage rendu par le Roi à sa mémoire, 85. (Mém. de L’Estoile.)

Coetivy (le seign. de) est tué au siége de Beuvron, VIII, 433.

Coetivy (Olivier de) est blessé à l’assaut de l’île du marché de Meaux, VIII, 511.

Coetivy (l’amiral de) est tué d’un coup de canon au siége de Cherbourg, VIII, 553.

Coetquent (le seign. de) se déclare pour Blanche de Castille, II, 45.

Cœuilly (Jacques), curé de S.-Germ.-l’Auxerrois, gagné par argent, sauve un huguenot nommé Sponde, en déclarant faussement qu’il l’a confessé et communié, XLVI, 24. Dans un de ses sermons il abandonne les crocheteurs au sac et au pillage des maisons des politiques de Paris, 269. Les crocheteurs offensés lui répondent par une affiche placardée à toutes les portes de son église, 270. Prêche qu’il y a des gens de bien qui reçoivent de l’argent du roi d’Espagne, et qu’on espère que les colonels et capitaines de Paris en prendront aussi, 356. Prêche sur la conférence et sur les placards affichés contre, 371.

Cœur (Jacques) prête 200,000 écus d’or au Roi pour la conquête de la Normandie ; ses immenses richesses, VIII, 78. Est accusé d’avoir empoisonné Agnès Sorel ; se justifie de cette accusation ; est jugé pour d’autres crimes, et condamné ; le Roi commue sa peine en un bannissement perpétuel et en une amende, 87. (Tabl. du règn. de Ch. VII.) — Sa naissance, sa fortune acquise par le commerce ; sa devise, XI, 43. Est arrêté, se sauve de sa prison, va à Rome, 44. (Du Clercq.)

Cœuvres (le marquis de), envoyé par le Roi à Bruxelles pour prier l’archiduc de ne point donner retraite à M. le prince de Condé, imagine un moyen de voir la princesse, et flatte le Roi de l’espoir qu’il la lui ramènera, L, 21. Pourquoi ce moyen ne peut s’exécuter, 22.

Coimbre (le duc de), oncle du roi de Portugal, gouverne le royaume pendant la minorité de ce prince, IX, 470. Est accusé auprès du Roi de partialité et d’ambition, 471. Lève des troupes contre ses ennemis ; s’avance vers le Roi, qui de son côté lui oppose des forces ; est tué d’un coup d’arbalète, 472.

Coiseaux (Pierre) se montre contraire au rétablissement d’Alexis, I, 74.

Coittier (Jacques), médecin de Louis XI, gagne en cinq mois 54,000 écus ; obtient l’évêché d’Amiens pour son neveu ; traite fort durement le Roi, qui n’ose l’éloigner de lui, XII, 401.

Colas (la vache à). Origine de ce dicton, XLVII, 499

Colas, vice-sénéchal de Montelimart, est accusé par J. A. de Thou, et défendu par la famille de ce magistrat, XXXVII, 337. (Mém. de J. A. de Thou.) — Se donne tout à l’Espagnol ; se saisit par trahison de La Fère, et massacre inhumainement le marquis de Maignelay qui y commandoit, XLIX, 313. (Mém. de Groulard.)

Colemy (Hugues de) se croise à Cîteaux, I, 128. Accompagne le jeune Alexis, parti de Constantinople pour soumettre le reste de l’Empire, 238. Accompagne le marquis de Montferrat allant au devant des députés envoyés de Constantinople, 302. Est tué dans la ville de Serres, 378.

Colemy (François de) prend la croix, I, 104.

Colichart (Jean), capitaine,