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marie sa fille au duc de Milan, 303. Opère l’extinction du schisme en renonçant à la papauté, et en restant légat du Pape en Savoie et Piémont ; meurt à Ripaille, 304.

Amédée (don), bâtard de Savoie, reprend sur les Genevois le fort de L’Écluse et tout le bailliage de Gex ; essaie de réduire Genève par la famine, XL, 152. Attire les habitans de cette ville dans une embuscade, et leur tue beaucoup de monde, 153. Est battu près de Morestel, et se sauve à Miolans, 306.

Ameline est envoyé par les ligueurs dans la Beauce, la Touraine, l’Anjou, le Maine, et autres provinces, pour y gagner le plus de monde qu’il pourra au parti, XLV, 416. Est pendu comme coupable du meurtre du président Brisson, XLVI, 216.

Amérique. La découverte du Nouveau-Monde réservée en un temps incrédule ; pourquoi, XXIII, 238. Ses résultats pour l’Espagne ; pourquoi elle n’a pas été aussi utile à ce pays qu’elle auroit pu l’être, 240.

Amiens (P. d’) prend la croix, I, 104. Se montre contraire au rétablissement d’Alexis, 174. Est nommé pour conduire le troisième corps de bataille contre l’empereur Alexis, 198. Sa mort, 306.

Amiens (siége d’) ; détails sur les opérations de ce siége, tirés d’une lettre écrite au camp devant cette ville, XLVII, 211.

Amiot (Franç.), augustin déchaussé, érige un hospice et couvent près de l’hôtel de la reine Marguerite, qui lui accorde une partie de son jardin, XLVIII, 113.

Amours (le ministre d’) est mené à la Bastille, où il est bien traité par Bussy-le-Clerc ; il en sort ensuite par son moyen, XLV, 397.

Amurat, grand-turc, est forcé d’abandonner à la fureur des janissaires Ebrayn, son lieutenant général en Grèce, XXXIX, 374 ; et de leur céder encore sur d’autres points, 376. Par le conseil de son visir Sinan, il exige un tribut du roi de Pologne, 427. Comment il l’obtient ; sur les instances des ambassadeurs de France et d’Angleterre, il lève une puissante armée pour faire la guerre à l’Espagne, 428. Moyens qu’il emploie pour se procurer de l’argent ; ses grands préparatifs, 429. Craintes qu’ils inspirent aux princes chrétiens ; l’Espagne obtient une suspension d’armes, 432. Comment Amurat se voit tout-à-coup en guerre avec les Persans, 434, et avec ceux de la Mecque, 436. S’empare des biens d’Assan-Bacha, capitaine de la mer, mort de maladie ; réduit à la condition privée son visir Sinan, sans égard pour ses grands services, et le remplace par le bâcha Ferat, 437. Comment il apaise une sédition des spahis ; rappelle Sinan au visirat, XLII, 106. Sa mort, XLIII, 146.

Amyot (Jacques), évêque d’Auxerre, grand aumônier de France, traduit du grec en français les Pœmeniques de Longus, quelques livres de la bibliothèque de Diodore de Sicile, l’histoire éthiopique d’Héliodore, les œuvres de Plutarque, XXXVII, 465.

Ancre (maréch. d’). V. Concini.

Andelette (J. d’) accompagne le duc de Lancastre en Bretagne, IV, 184.

Andelot (d’), frère de l’amiral de Coligny, fait des levées en Allemagne, et ramène un corps de troupes en France, XX, 108. Discours violent qu’il prononce à l’assemblée de Châtillon, sur la nécessité pour les protestans de renouveler la guerre, 122. Résolution prise dans cette assemblée, 123. (Introd.) — Fait partie de la camisade de Boulogne ; comment il s’y conduit ; danger qu’il y court, XXI, 51 et suiv. (Comm. de Montluc.) — Est défait devant S.-Quentin, XXIV, 200. Est envoyé prisonnier au château de Melun pour cause de religion, 221. Il obtient des levées de reîtres en Allemagne pour soutenir les huguenots de France, 332. (Mém. de Tavannes.) — Pourquoi il ne peut d’abord faire entrer