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Ambleville est nommé héraut d’armes de Jeanne d’Arc, VIII, 268.

Amblise (Africain d’Anglure d’), grand maréchal de Lorraine, est tué dans un combat que lui livre le vicomte de Turenne à Beaumont, XXXVI, 216. (Mém. de Cheverny.) — Est défait par les ligueurs, commandés par le capitaine S.-Paul, XXXIX, 106. Est tué devant Sedan, XLI, 131 et suiv. (Mém. de Cayet.) XLVI, 283.

Amboise (Louis d’) institue le roi Louis xi son héritier ; pourquoi, XI, 243.

Amboise (Ch. d’), seign. de Chaumont, envoyé par le Roi pour délivrer Yolande de Savoie, exécute heureusement cette commission, et amène la princesse dans une place de sûreté, XII, 214. Est fait gouverneur de Bourgogne, 344. Assiége Dôle, et le prend d’assaut ; se rend maître d’Auxonne, entre à Besançon, 346. Reprend quelques places qui s’étoient révoltées, 347. (Mém. de Comines.) — Part de Milan dont il est gouverneur, marche contre les Suisses, et les contraint à retourner dans leur pays, XV, 102. Assiége Bologne, tombe dans le piége que lui tend le pape Jules, et se voit obligé d’abandonner le siége ; meurt de chagrin de s’être laissé tromper, 105. (Tabl. du règ. de Louis xii.) — Assiége Lignano, s’empare de cette ville ainsi que du château, 327. Douleur que lui cause la nouvelle de la mort du cardinal son frère ; il se porte sur l’État de Venise, 328. Par ordre du Roi se retire dans le duché de Milan, marche contre les Suisses, fait empoisonner tous les vins de Galezas (ce fait n’est rapporté par aucun historien contemporain), 334. Fait lever le siége de Vérone, 375. Sa mort, son éloge, 376. (Mém. de Bayard.)

Amboise (Georges d’), archevêque de Rouen, conseiller de Louis, duc d’Orléans, est d’avis de continuer la guerre en Italie, XIII, 176. (Mém. de Comines.) — Entretient Charles viii dans les bonnes dispositions où il le voit pour le duc d’Orléans, XIV, 150. Est arrêté et mis en prison, 165 ; y tombe malade, ne peut obtenir du parlement de venir à Paris, 171. (Tabl. du règ. de Charl. viii.) Est nommé directeur du ministère du Roi, XV, 10. Reçoit le chapeau de cardinal, 15. Est chargé du gouvernement du Milanais ; sa conduite justifie le choix du Roi, 39. Est nommé légat a latere en France ; se rend à Blois, et est remplacé par Charles d’Amboise son neveu, 42. Se flatte d’être élu pape ; est entretenu dans cet espoir par les cardinaux Ascagne et Julien de La Rovère, 59. Sa mort cause les plus vifs regrets au Roi, 99. Son administration fut à la fois sage et paternelle, 100. (Tabl. du règ. de Louis xii.) — Est la cause de l’entreprise de Louis xii contre Gênes ; son désir d’être pape ; il fait bannir de la cour le maréchal de Gié, XVI, 167. (Mém. de Fleurange.)

Amboise (d’), chirurgien, est décrété de prise de corps pour avoir dédié une thèse au Roi, XLVI, 528. Est élu recteur de l’université, XLVII, 51. Supplie le parlement, au nom de l’université, de chasser de France les jésuites, 64.

Amboise (d’), maître des requêtes, publie un livre intitulé de l’Impossibilité et Impertinence du concile, XLVIII, 81.

Amboise (conjuration d’) ; quel en est le but, XXVII, 421. Réunion des conjurés à Noyzé, 422. Le duc de Nemours va, au nom du Roi, leur promettre la vie sauve, et les engager à venir sans armes à Amboise, où 15 d’entre eux sont arrêtés, et punis du dernier supplice, 425. Leur chef La Renaudie est tué par les chemins, 426, et XXXIII, 47. Fautes commises par les conjurés, 60.

Amé ou Amédée, duc de Savoie, renonce à sa seigneurie, se retire à Ripaille, y crée une confrérie ou ordre de chevaliers ; est élu pape par le concile de Bâle, prend le nom de Félix, IX, 302. Comment de comte de Savoie il s’étoit fait duc, et avoit conquis la principauté de Piémont ;