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Courant de Belle-Val, chevalier allemand, dispute un pas d’armes près de Dijon, IX, 341.

Courbaron (le seign. de), un des gentilshommes de la chambre de l’Empereur, vient en France et travaille avec la Reine à ménager une entrevue entre le Roi et Charles-Quint, XVIII, 119.

Courcelles, lieutenant du capit. Fort, est fait prisonnier dans une escarmouche qui a lieu devant le château de Renti, XXXI, 286.

Courcillon (Guill.), grand fauconnier du dauphin Louis, est chargé de remettre au Roi la lettre de soumission de ce prince, XI, 196. Est appelé au conseil pour entendre la réponse que lui fait le chancelier ; reçoit l’ordre de se retirer, 197.

Cours et fêtes solennelles des rois de France. Aux principales fêtes de l’année, les rois de France se faisoient voir aux peuples et aux étrangers avec pompe et magnificence, III, 89. Richesse de leurs vêtemens dans ces occasions, 90. Forme qu’ils avoient, 91. S. Louis, quoique modeste dans ses habits, se montroit à ces fêtes avec toute la pompe royale, 93. Les rois y montroient encore leur magnificence par le nombre des seigneurs et des prélats qui se rendoient à leur cour, par les festins splendides, par les largesses et libéralités, par les grandes cérémonies, surtout celles des chevaleries ; d’où vint à ces assemblées le nom de cours plénières, solennelles, publiques, générales, ouvertes, 95. Les rois y faisoient distribuer des habits qu’on appeloit livrées, 96. Cette coutume paroît avoir été empruntée aux empereurs d’Orient, 98. Dans ces grandes fêtes, les rois mangeoient en présence de toute leur suite, et étoient servis par les grands officiers de la couronne et de l’hôtel ; il y avoit aussi des divertissemens de ménestrels ou ménestriers, des farceurs, des jongleurs, des plaisantins, 99. Ces fêtes tiroient principalement leur éclat des largesses ou libéralités que les rois faisoient à leurs grands officiers, 100. En quoi consistoient ces largesses, et comment elles se publioient, 101. L’usage de ces fêtes royales s’introduisit en Angleterre sous les rois normands, 103. Autorités qui le confirment, 105. À l’exemple du souverain, les grands seigneurs tinrent leurs cours solennelles aux grandes fêtes de l’année, 106. Ils obligeoient leurs vassaux à s’y trouver, et ceux-ci y étoient tenus à quelques devoirs particuliers, 108.

Courtheuse (Guill. de), un des assassins du duc d’Orléans, reçoit de grandes rentes du duc de Bourgogne, VII, 240.

Courtenay (messire Pierre de), chevalier anglais, est vaincu en champ clos par Boucicaut, VI, 414.

Courtenay (Gabriel de Boulainvilliers de), gentilhomme protestant, viole une fille, tombe dans les mains des Parisiens ; est puni de mort pour d’autres crimes, XXXIV, 146.

Courtois (Simon), procureur général du Roi pour la province d’Artois, est décapité pour avoir prêté serment à Marie de Bourgogne, XIV, 91.

Courville (le seign. de) est tué à la bataille de Cerisolles, XIX, 509.

Cousinot, avocat général, requiert dans un grand conseil que Jean-sans-Peur soit tenu de demander pardon à Valentine ; que ses hôtels soient rasés, et qu’il aille passer 20 ans dans la Terre Sainte, VI, 279.

Coutras (bataille de), livrée en 1587 et gagnée par le roi de Navarre sur l’armée commandée par le duc de Joyeuse, qui y est tué avec son frère et près de 400 gentilshommes, XXXVI, 97.

Coyffier (le général) est envoyé au Roi par le maréchal de Brissac pour lui porter la nouvelle de la prise de Casal, et diverses demandes et remontrances sur les affaires du Piémont, XXIX, 368. Est ren-