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voyé au maréchal avec les ordres du Roi, 378.

Craon (Pierre de), seign. angevin, chargé par le duc d’Anjou d’aller en France solliciter des secours d’argent, les dissipe tous à Venise, VI, 201. Ose reparoître à la cour ; est protégé par le jeune frère du Roi, 202. Est chassé de la cour pour une imprudence ; médite de se venger, 225. Fait assassiner le connétable de Clisson, 226. Se réfugie en Bretagne, 227. Obtient sa grâce ; est rappelé, 240. Plein de repentir de son crime, fait élever en expiation une croix de pierre à l’endroit où il auroit dû périr sur l’échafaud ; obtient que par la suite les coupables allant au supplice auroient un confesseur, 241.

Craon (Georges de La Trémouille, baron de), est chargé de réduire la Bourgogne, XII, 320. Aidé du prince d’Orange Jean de Châlons, il se rend maître de Dijon et du duché de Bourgogne ; ne veut tenir aucune des promesses faites à ce prince, 321. Assiége la ville de Dôle, et perd une partie de son artillerie et de ses gens ; ses pilleries, 343. Remporte quelques avantages sur les Allemands et les Bourguignons ; fait prisonnier le seigneur de Chasteauguyon, fils du prince d’Orange ; perd le gouvernement de Bourgogne, 344. (Mém. de Comines.) — Est envoyé en Lorraine en qualité de lieutenant général, XIII, 437. Fait la guerre en Bourgogne au prince d’Orange Jean de Châlons ; défait en bataille rangée le seigneur de Chasteauguyon son frère, XIV, 61. (J. de Troyes.)

Crasoski (Jean), gentilh. polonais, comblé de bienfaits par Cath. de Médicis, retourne dans son pays plein d’enthousiasme pour le duc d’Anjou, XXXVIII, 21.

Créance (le comte de) est tué d’un coup de pierre à la tranchée de Vulpian, XXI, 336 ; XXXI, 383.

Crécy, village de Picardie où se livra une fameuse bataille entre Philippe de Valois et Édouard, roi d’Angleterre, IV, 110. Détails sur cette bataille, 111. Ce fut la première fois, selon quelques historiens, qu’on fit usage de l’artillerie, 112.

Crené (Bertrand de Foissy, seign. de), part de l’abbaye de Bonhourie pour aller au secours du capit. Bedaigne surpris à Bouhain, XIX, 443.

Créqui (le sieur de), gentilhomme de Picardie, se bat deux fois en duel avec don Philippin, bâtard de Savoie, et le blesse à mort, XXXVI, 391. (Cheverny.) — Bat et fait prisonnier le comte de Carraval, lieutenant du duc de Savoie, XLIII, 350. (Mém. de Cayet.) — Est fait prisonnier par le duc de Savoie, XLVII, 221. Tue en duel don Philippin, bâtard de Savoie, 253. Surprend la ville de Montméliant, 288. (L’Estoile.)

Créquy (M. de) arrive au Mans avec les troupes du Roi, et les loge dans les villages voisins, L, 475. Est fait maréchal de France à la mort du maréchal de Brissac, 524. Est envoyé auprès de M. de Lesdiguières pour l’engager à se faire catholique, 538.

Cressé (le comte de) tue en duel le baron de S.-Georges, XLVII, 335.

Cressey (le sieur de) est fait prisonnier par les protestans au combat livré près du bourg d’Issurtille, XXXV, 342.

Cressonval, du parti anglais, est détaché par Thomas Granson pour aller tirer des soldats des garnisons voisines de Pontvallain, V, 75. Refuse de rendre S.-Maur-sur-Loire à Duguesclin ; son entrevue avec lui, 95. Met le feu à la ville, après en avoir fait sortir tous les habitans et la garnison, 98.

Crevant (Guill. de) est nommé crieur public du butin fait à Luxembourg, et le vend sur un étal, IX, 395. Devenu gouverneur de ce duché, il parvient à ramener à l’obéissance du duc de Bourgogne plusieurs habitans qui s’étoient révoltés, X, 132.

Crevecœur (Ph. de), seign. des