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gagner au parti du Roi ; mauvais succès de sa mission, XLIV, 61.

Desbories (le chevalier) est tué à la bataille de Ravennes, XVI, 45.

Deschamps, gentilh. de la maison du Roi, est tué sur le môle du port à Naples, XIV, 266.

Deschapelles, gouverneur de Sirk, est condamné à avoir la tête tranchée pour s’être rendu mal à propos, LI, 211.

Descontrans (le seign.), nommé Cohem par Comines, livre la ville d’Aire aux gens du Roi, et reçoit pour récompense la charge de 100 lances et 30,000 écus d’or, XIV, 105.

Descufans, gentilh., est tué en duel après avoir prié Dieu pendant deux heures, XLVIII, 24.

Desessarts (le chev.) se met à la poursuite de Marcel et de ses complices, IV, 139.

Desessarts (P.) remplace Tignonville dans la charge de prevôt de Paris, VI, 276. Arrête Muntagu, et préside la commission qui le condamne, 285. Ose contrarier le duc de Bourgogne ; menace terrible qu’il en reçoit ; est nommé surintendant des finances ; son portrait par le moine de S.-Denis, 286. Perd sa charge, et suit en Flandre le duc de Bourgogne, 293. Revient à Paris ; y excite un soulèvement, et redevient prevôt, 294. Avertit le duc d’Orléans du danger qu’il couroit de la part du duc de Bourgogne, 302. Traite avec le Dauphin retiré à Melun, 303. Fait avertir les princes qu’ils seront égorgés s’ils se rendent aux États, 304. Accusé, prend la fuite, et devient un des plus zélés partisans du Dauphin, auquel il conseille de rentrer dans Paris ; y rentre lui-même, et s’empare de la Bastille, 305. Trompé par les promesses du duc de Bourgogne, rend ce château ; est arrêté, jugé et exécuté, 307.

Desgais ou d’Esguain, gentilh. huguen. du pays Chartrain, compose des vers contre le Roi, dont il s’avoue auteur au Roi lui-même ; il est pendu en Grève, et son corps, ainsi que ses écrits, sont brûlés, XLV, 284.

Deslagues (le baron) tue en duel un écuyer du duc d’Épernon, et meurt lui-même d’une blessure, XLVIII, 36.

Deslandes, jacobin, fait, à l’occasion de la mort d’Henri IV, le plus chrétien et le plus édifiant de tous les sermons faits sur le même sujet, XLIX, 63.

Desmarais (le chev.) se bat en duel avec M. de Dunes, et est tué avec un de ses frères, XLIX, 130.

Desmarets, avocat général, dans une grande assemblée de prélats, seigneurs et magistrats, fait valoir les dernières volontés de Charles V ; proclame le résultat des délibérations des quatre arbitres nommés pour accorder les prétentions des princes, VI, 180. Est chargé d’une médiation qui le perd, 187. Vient, à la tête des principaux bourgeois de Paris, solliciter du Roi le pardon de la ville ; comment il est reçu par le duc d’Anjou, 188. Parvient à contenir une seconde fois les bourgeois de Paris, mais ne peut obtenir qu’ils déposent leurs armes, 190. Arrangement qu’il parvient à conclure entre le gouvernement et les habitans de la capitale, 191. Reste à Paris pour réprimer l’impétuosité du peuple et prévenir la guerre civile, 194. Est arrêté, jugé, condamné à mort ; ses paroles avant de mourir, 195.

Desnitre (Roger) se rend à Venise, I, 146.

Despesse (le présid.) meurt à Senlis de déplaisir de savoir le siége de Paris levé, XLVI, 97.

Despeuille, gouvern. de S.-Jean-de-Losne, est tué en voulant entrer dans la ville de Seurre, XXXV, 373.

Desportes (Phil.), poëte, sert d’intermédiaire entre Villars-Brancas, gouverneur de Rouen pour la Ligue, et le cardinal de Bourbon, du conseil du Roi, XL, 352. (Mém. de Cayet.) — Prêche les frères hiéronimites, XLV, 302. (L’Estoile.)

Desportes (l’abbé) est envoyé