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Grève pour un meurtre commis 20 ans auparavant, XLVII, 170.

Dudicourt, conseiller au parlement, perd tout son bien au jeu, LVIII, 241.

Duels : moyens proposés pour les prévenir et les arrêter, XXIV, 29.

Dufay (le bâtard), guidon de Bayard, le débarrasse de la foule des ennemis qui l’enveloppent, XV, 315.

Dufour, conseiller en la grand’chambre, meurt à l’âge de 80 ans et plus ; son caractère, XLVII, 405.

Duglas (Jacq.), frère du comte de ce nom, seigneur écossais, soutient une entreprise d’armes contre Jacq. de Lalain, IX, 446 et suiv.

Duguesclin (Bertrand) prend parti pour Charles de Blois, IV, 146. Soumet les places de Charles-le-Mauvais ; est fait prisonnier à Auray, 147. Est envoyé en Espagne avec les grandes compagnies, 148. Est rappelé en France ; reçoit l’épée de connétable ; vend ses meubles et sa vaisselle pour lever des gens de guerre ; disperse partout les Anglais, 153. Poursuit ses conquêtes dans le Poitou, 154. Délivre l’Aunis et la Saintonge, soumet la Bretagne, 155. Est envoyé en Guyenne ; meurt de maladie devant Châteauneuf-de-Randon, dont le commandant anglais vient déposer les clefs sur son cercueil ; cette reddition de Châteauneuf-de-Randon autrement racontée par une chronique, 161. (Précis des guerr. ent. la Fr. et l’Angl.) — Fit voir dans son enfance le goût qu’il avoit pour la guerre, 166. Sa naissance, sa famille ; son extérieur désagréable le fait rebuter par ses parens, 167. Il en est maltraité, et devient plus sombre et plus mélancolique ; ne peut supporter la préférence qu’on donne à ses frères ; comment il en témoigne un jour son indignation, 168. Une juive l’apaise et lui prédit une haute fortune, 169. Sa reconnoissance envers elle fait un peu revenir sa mère de la mauvaise opinion qu’elle avoit de lui, 170. Son humeur bouillante le met aux mains avec tout le monde ; il n’aime qu’à se colleter et à se battre avec les enfans de son âge, 171. Fait son apprentissage de la guerre avec les petits villageois ; est renfermé quatre mois dans une chambre, 172. Manière dont il en sort ; comment il va à Rennes se réfugier chez une de ses tantes, et comment il y est reçu, 173. Témoigne un plaisir incroyable pour tous les exercices que son oncle lui fait faire ; se dérobe secrètement pour aller disputer le prix de la lutte, 174. Le remporte ; est grièvement blessé, 175. Fait sa paix avec son père ; court tous les tournois ; fait pressentir qu’il se distinguera un jour dans la profession des armes, 176. Ancienne coutume en France de courre la lance ; ce qu’elle avoit d’avantageux, 177. Duguesclin se reproche intérieurement sa mauvaise mine, et se plaint de la négligence de son père pour lui ; comment il s’y prend pour aller rompre une lance à un tournoi qui a lieu à Rennes, 178. Comment il y triomphe et quelle surprise il y cause, 179. Joie de son père et de sa mère ; il prend parti pour le comte Charles de Blois, 180. Surprend et enlève le château de Fougeray, 181. Danger qu’il court dans cette occasion, 182. La réputation de sa bravoure se répand partout, 183. Il épie tous les mouvemens des ennemis ; leur donne toutes les nuits de nouvelles alarmes, 184. Met le feu aux tentes des Anglais, 185. Les surprend endormis, et en fait une cruelle boucherie ; comment il fait entrer dans Rennes 100 charrettes chargées de vivres destinés pour le camp ennemi, 191. Sa générosité envers les charretiers, 192. Les renvoie au duc de Lancastre, 193. Comment il reçoit le héraut que ce duc lui adresse, 194. Se rend au camp des Anglais ; son entrevue avec le duc de Lancastre, 196. Refuse de prendre parti dans son armée, 197. Accepte le défi de Brambroc, 198. Reçoit en présent un beau coursier du duc de Lancastre, et retourne à Rennes, 199. Va