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en 1342, au combat de Montauran ; vend les joyaux de sa mère, à son insu, pour lever des troupes ; noms des principaux seigneurs bretons qui s’attachèrent à lui et le suivirent dans toutes ses expéditions, 146. Difficulté de classer les événemens de la vie de Duguesclin, et de fixer l’époque de son entrée au service de France, 147. Conjecture à cet égard, 148. Même incertitude sur la date de son mariage avec Tiphaine Raguenel, 149. Comment l’affaire de son duel avec Felton, chevalier anglais, fut jugée par le parlement, 151. Lettre de Duguesclin à ce sujet, 177. Variété de récits sur la bataille de Cocherel, 151. Acte du captal de Buc, qui reconnoît avoir été fait prisonnier par Rollan Bodin ; lois auxquelles étoient soumis les prisonniers de guerre, 179. Lettres patentes de Charles V, qui donnent à Duguesclin le comté de Longueville, 152. Condition qui est portée ; Duguesclin y est qualifié de chambellan, 153. Discussion et faits qui prouvent que ce fut le roi Charles qui jeta les yeux sur lui pour faire sortir de France les grandes compagnies qui la désoloient, 154. Conjectures sur le prétexte dont on se servit pour les faire partir, 157. Cantiques latins qu’on chantoit en France sur leurs ravages, 181. Preuve qui démontre que l’entrevue de Henri de Transtamare avec Duguesclin, à Bordeaux, ne peut avoir eu lieu, 160. Duguesclin nommé duc de Transtamare, renonce ensuite à ce duché ; lettres du roi de Castille, où sont rapportées les terres qui lui furent données, 161. Traité de fraternité d’armes entre Duguesclin et Olivier de Clisson, 162 et 182. Est nommé deuxième parrain de Louis, duc d’Orléans, second fils du Roi ; paroles qu’il adresse à l’enfant en mettant l’épée de connétable dans ses mains, 162. Beaucoup de fables ont été ajoutées aux faits d’armes du connétable, 163. Lettres du Roi qui lui accordent la vicomté de Pontorson ; vers qui prouvent quelle étoit son opinion sur les affaires de Bretagne, 164. Sa disgrâce, sa démission de la charge de connétable, et son départ pour la Castille, démontrés faux par le testament et le codicille de Duguesclin, 167, 185 et 190. Service magnifique que la ville du Puy fait au corps du connétable, 167. Cérémonies ordonnées par le Roi dans toutes les villes par où dévoient passer ses restes mortels, 168. Pompe des obsèques qui eurent lieu à S.-Denis, 169 et 193. Vers faits à l’occasion des nouveaux honneurs qui lui furent rendus neuf ans après sa mort, 169. Comment Charles V récompensa les importans services que Duguesclin avoit rendus à l’État, 171. Acte par lequel le connétable donna au duc d’Anjou le château et les terres de Cachamp, qu’il avoit reçus du duc de Berri, 173 et 197. Fils naturels de Duguesclin ; ses biens devinrent par la suite l’apanage de Louis, fils de Charles VI, 173. On lui donnoit quelquefois le titre de prince ; comment les historiens l’ont peint lorsqu’il étoit plus avancé en âge, 174. Portrait qu’en a fait d’Argentré, 175. Lettre qu’il écrivit au duc d’Anjou, 198. (Obs. sur l’Hist. de Duguesc.) — S’exerce malgré ses parens au métier des armes, 389. Fait connétable, il bat les Anglais ; fait prisonnier Thomas Grandson, 390. Batailles qu’il leur livre en plusieurs parties de la France, 392. Prend de force le château de Soubise, et envoie le captal de Buc prisonnier à Paris, 397. (Christ. de Pisan.)

Duguesclin (Olivier), frère de Bertrand, va avec lui défendre Dinan, IV, 208. Rencontré par un chevalier anglais, en est rudement traité, 210. Est forcé de le suivre prisonnier à sa tente, 211. Est rendu à son frère, 221. Se rend à Caen auprès de lui, V, 72. (Anc. Mém. sur Duguesclin.) — Hérite de ses biens, qu’il vend ensuite au Roi, en s’en réservant l’usufruit ; succède à son