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frère dans la dignité de connétable de Castille, 173. (Obs. sur l’hist. de Duguesclin.)

Duguesclin (Julienne), sœur de Bertrand, abbesse de S.-Georges à Rennes, V, 143. Arrête Felton, prisonnier de son frère, et fait manquer son projet d’évasion, 150.

Du Lys, nom donné aux enfans du père de Jeanne d’Arc ; il existe encore à Nancy et à Strasbourg des personnes de ce nom, qui prouvent être issues des frères de la Pucelle, VIII, 315.

Dumesnil, gentilh. gascon, accompagné de deux soldats, coupe la gorge à un courrier allant en Italie, et à son postillon ; lui enlève 30,000 écus, XLV, 266. Est condamné à être roué ; le Roi, après l’avoir entendu, l’envoie à la Bastille, avec ordre de lui faire bon traitement, 267. Il essaie de se sauver ; est repris, et gardé plus étroitement, 269.

Dumesnil-Basire, avocat, publie les Mémoires de Villeroy ; il les dédie au premier président du parlement de Normandie, XLIV, 14 et 15.

Dumont (Claude), orfèvre et protestant, manque d’être tué pour n’avoir pas voulu se découvrir en voyant passer le saint-sacrement, XLVII, 74.

Dunes (Ch. de Balzac de), commandant de la citadelle d’Orléans, se plaint à J.-A. de Thou des intrigues du duc de Guise pour se rendre maître de cette citadelle, et du peu de secours qu’on lui donne pour la défendre, XXXVII, 40. (J.-A. de Thou.) — Sa réponse aux propositions que le Roi lui a fait faire par M. de Schomherg, XLIV, 65. Sa lettre de remercîmens à M. de Villeroy, 82. (Mém. de Villeroy.)

Dunes (M. de) se bat en duel avec le chevalier Desmarais, et est tué, XLIX, 130.

Duno (le capit.) est blessé à l’attaque de Vulpian, et meurt deux jours après, XXIX, 533.

Dunois, bâtard de Louis, duc d’Orléans, se distingue pour la première fois au siége de Montargis, où les Anglais sont mis en pleine déroute, VIII, 28. Entre dans Orléans avec un secours de 800 hommes, 34. Parvient à ranimer les esprits abattus, et repousse les attaques des Anglais, 38. Réuni aux princes mécontens, se repent de sa faute, et rentre dans les bonnes grâces du Roi, 68. Force avec le Dauphin les Anglais à lever le siége de Dieppe, 71. Entre dans la ville de Rouen, qui se soumet au Roi, et chasse les Anglais, 80. (Tabl. du règn. de Charles VII.) — Attaque les troupes de Salisbury, qui viennent mettre le siége devant Orléans, 140. Est grièvement blessé à l’attaque du parc des Anglais, 148. Fait redemander à Talbot ses hérauts faits prisonniers, le menaçant de faire pendre les siens et les Anglais qu’il a en son pouvoir s’il leur arrive mal, 166. (Mém. conc. la Puc. d’Orl.) — Assiste au siége de Caen, 551. (Richemont.)

Dunois, fils du fameux Dunois, entre dans la ligue dite du Bien public, X, 235. (La Marche.) — Entre dans la ville de Rouen, qui se remet sous l’obéissance du Roi, XI, 13. Est reçu dans Bordeaux comme lieutenant du roi de France, 23. Fait pendre les trois frères de Guill. de Flany, 24. Met le siége devant Bayonne ; fait plusieurs chevaliers ; leurs noms, 27. Entre dans cette ville, 28. (J. Du Clercq.) — Se rend auprès du duc de Bretagne, XIII, 266. Par le traité de Conflans, retient tout ce qui lui avoit été ôté, 319. Préside un conseil nommé par le Roi pour la réforme de l’administration, 344. Querelle qui s’élève entre les pages du palais et ceux des membres de ce conseil, 345. (J. de Troyes.) — Est nommé gouverneur du Dauphiné, XIV, 134. Quitte secrètement le Dauphiné ; vient à Parthenay pour soutenir les droits de la princesse Anne de Bretagne ; cherche à s’y fortifier, 164. Se retire à Nantes, 167. Est déclaré par le parlement criminel de lèse-majesté, 179. Devient principal ministre d’Anne de Bretagne, 184. Pro-