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comte de Charolais et le duc de Calabre, qui lui garantissent l’intégrité de ses États, 271. Après le traité de Conflans, se rend à Rouen avec le duc de Berri ; la division s’étant mise entre eux, il est forcé de prendre le chemin de la Bretagne ; son entrevue à Caen avec le Roi, 427. Traité qui y est conclu entre eux, 428. Signe à Angers un traité avec le Roi, et trois jours après un autre avec le duc de Bourgogne contre lui, 518. À quelles conditions avantageuses il fait sa paix avec le Roi, XII, 82. (Introd.) — Par le traité de Conflans, recouvre le comté de Montfort et autres, XIII, 325. (J. de Troyes.) — Est obligé de livrer son favori Landais à ses ennemis, XIV, 160. De concert avec le duc d’Orléans, forme une ligue avec Maximilien contre Madame, 162. Tombe dangereusement malade, 164. Implore les secours des rois d’Angleterre, d’Espagne et des Romains ; offre sa fille aînée à ce dernier, 168. Envoie Lescun négocier auprès de Madame, 170. Demande la paix au Roi, et l’obtient malgré les représentations de Madame ; conditions de cette paix ; meurt quelques jours après de chagrin, laissant la tutèle de ses filles au seigneur de Rieux, 178. (Tabl. du règ. de Ch. VIII.)

François de Lorraine, frère du duc de Guise, grand prieur de France, général des galères, commande l’armée navale destinée pour l’Écosse ; relâche en Portugal, XXXIII, 87. Danger que court sa flotte dans une tempête, 88. Il ramène ses galères à Nantes, 89.

François de Salles, évêque, prononce l’oraison funèbre du duc de Mercœur, XLVII, 331. (Mém. de L’Estoile.) — Accompagne le prince de Piémont et madame à Lyon, et y meurt, L, 552. (Fontenay-Mareuil.)

Francs (les) de Syrie surprennent Napoulous ; prennent possession de Jérusalem, Tibériade, Ascalon, que le sultan de Damas leur abandonne, III, 7. Sont défaits à Gaza, 10.

Franget ou Frauget (le capit.) est dégradé de noblesse sur un échafaud pour avoir rendu sans résistance la ville de Fontarabie aux Espagnols, XVII, 426. (Du Bellay.) — Détails sur sa dégradation, XX, 352, note. (Mém. de Montluc.)

Franquet, capit. au service de Bourgogne, est fait prisonnier par Jeanne d’Arc, qui veut qu’il soit échangé contre un prisonnier français ; il est jugé, et a la tête tranchée ; les Bourguignons accusent la Pucelle de sa mort, VIII, 284.

Fra-Paolo, moine vénitien, est cité par les inquisiteurs de Rome pour avoir écrit pour les Vénitiens, XLVIII, 13. Manque d’être assassiné, 83.

Frédéric II, empereur d’Allemagne, fait un traité d’alliance avec la régente Blanche de Castille, II, 33. Son portrait, 62. Son ambition ; protégé d’abord par la cour de Rome, parvient à l’Empire ; prend la croix ; ne tient aucun de ses engagemens ; donne le trône de Naples à son fils ; est couronné dans l’église de Saint-Pierre, 63. Distribue les évêchés et bénéfices ecclésiastiques dans le royaume de Naples, contre le droit des papes ; épouse la fille de Jean de Brienne, roi de Jérusalem, qu’il dépouille plus tard de son royaume ; se soumet à l’excommunication, s’il ne part pas dans deux ans pour la Terre Sainte ; se rend à Otrante ; revient aussitôt sur ses pas ; est excommunié par Grégoire IX, 64. Écrit à ce Pape une lettre violente ; soulève contre lui les seigneurs romains ; part pour la Terre Sainte, malgré le Pape, qui vouloit qu’il se fît absoudre auparavant, 65. Se couronne lui-même roi de Jérusalem ; revient en Italie, 66. Demande la paix ; va trouver Grégoire à Agnani, et se met à ses genoux ; cherche à soulever les seigneurs romains ; refuse d’entreprendre une nouvelle expédition dans la Terre