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Sainte ; veut épouser en secondes noces la fille du roi de Bohême, 67. Se déclare roi de Sardaigne ; est de nouveau excommunié ; répond au Pape, qu’il accuse d’être indigne du rang qu’il occupe ; oppose une profession de foi catholique à l’accusation monstrueuse portée contre lui par Grégoire, 69. Ne tient aucun compte des conseils que Louis IX lui fait donner par ses ambassadeurs ; s’oppose à la réunion d’un concile général qu’il avoit demandé d’abord ; écrit au roi de France qu’il ne donnera aucune sûreté aux évêques français qui traverseront ses États pour aller à Rome, 70. Tient les cardinaux prisonniers ; les empêche pendant dix-huit mois d’élire un successeur au pape Célestin IV, 77. Intimidé par les menaces du roi de France, met enfin les cardinaux en liberté ; envoie des députés au nouveau Pape ; paroît vouloir sincèrement la paix ; l’obtient, 78 ; mais, peu fidèle à ses promesses, refuse d’exécuter le traité, et tend des piéges au Souverain Pontife, 79. Sollicite l’alliance de Louis IX, 81. Est défendu au concile de Lyon par Tadée de Suesse, un de ses conseillers ; y est déclaré privé de tout honneur et dignité, 85. Sa fureur en recevant le décret du concile ; envoie son chancelier Pierre des Vignes auprès du roi de France, pour lui demander sa médiation, 86. Abattu par les revers, il implore de nouveau la médiation de Louis IX ; est attaqué d’une maladie grave, 94. Toutes les espèces d’infortunes semblent se réunir pour l’accabler ; son caractère s’aigrit ; il accable les peuples d’impôts, tombe de nouveau malade ; est étouffé, dit-on, par Mainfroy, son fils naturel ; est enterré à Montréal, sous l’escorte de 200 Sarrasins, 95. Ses qualités, ses connoissances, 96.

Frédéric, duc d’Autriche, parent et ami du jeune Conradin, suit ce prince en Italie, II, 141. Partage son malheureux sort, 142.

Frédéric IV, duc d’Autriche, élu roi des Romains, vient à Besançon, où il est reçu avec grande pompe par le duc de Bourgogne ; détails sur cette réception ; noms des seigneurs qui se rendirent dans cette ville, IX, 307 et suiv. Son entrée à Besançon, 312. Affaires qui furent traitées entre les deux princes, 313. Frédéric va au devant de la duchesse de Bourgogne, qui fait son entrée dans la ville, 314. Fêtes et festins à cette occasion ; départ du Roi ; présens qu’il fait et reçoit, 315. Marche en Flandre pour délivrer son fils Maximilien, X, 458. Noms des princes allemands qui l’accompagnent, 459.

Frédéric, frère d’Alphonse, roi de Naples, commande l’armée de mer levée contre Charles VIII, XIII, 29. Il est repoussé de Gênes par le duc Louis d’Orléans, 30. (Mém. de Comines.) — Entre pour le roi Ferdinand dans le château Neuf de Naples, lequel se rend par composition, XIV, 304. Renvoie au comte de Montpensier les otages qu’il en a reçus ; noms de ces otages, 305. Vient à Naples renforcer l’armée de mer, 314. (Villeneuve.) — Succède à son neveu Ferdinand, roi de Naples, XV, 25. Refuse sa fille aînée Charlotte à César Borgia, 29. Tombe dans le désespoir en apprenant que le Pape a donné l’investiture de son royaume aux deux rois de France et d’Espagne, 46. Se renferme dans le château Neuf, capitule, et obtient de passer six mois dans l’île d’Ischia ; vient en France, où il obtient le comté du Maine, 47. (Tabl. du règ. de Louis XII.)

Frédéric, prince de Tarente, fils de Ferrand d’Arragon, depuis roi de Naples, recherche l’alliance de la fille du duc de Bourgogne ; fatigué des délais du duc, envoie prier Louis XI de lui accorder le passage dans ses États pour retourner auprès de son père, XII, 207.

Frédéric, duc de Saxe, surnommé le Sage, refuse la couronne impériale, et plaide en faveur de