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que Montluc est dedans, il se retire à Sienne, 381.

Arc (Jacq. d’), frère de Jeanne, va la trouver à Chinon et l’accompagne jusqu’à Compiègne, VIII, 269.

Archambaud, comte de Douglas, amène d’Écosse 5,000 hommes à Charles vii ; reçoit de ce prince le duché de Touraine, VIII, 16. Nommé lieutenant général du royaume pour le fait de la guerre, marche avec 20,000 hommes au secours d’Ivry ; se rend maître de Verneuil ; accepte la bataille que lui présente le duc de Bedfort, 17. (Tabl. du règ. de Ch. vii.) — Descend à La Rochelle avec 5 à 6,000 Écossais ; se rend auprès du Roi, qui le traite honorablement et lui donne le duché de Touraine, 102. Est tué avec son fils au combat de Verneuil, 106. (Mém. concern. la Puc. d’Orl.)

Archange (le père), capucin, est assigné devant le parlement pour prédications séditieuses ; à quelle occasion, XLVII, 250.

Ardech (Ferdin. d’), réuni aux capit. Palfi, Nadaste, Sdrin et Hussar, assiége Albe-Régale, d’où il est obligé de s’éloigner, XLII, 103. Remporte une victoire signalée sur les Turcs, 104. Est mis en jugement pour la reddition de Javarin, XLIII, 137. Son procès, sa condamnation, 138. Il a le poing et la tête coupés, 141.

Ardilliers (Henri d’) prend la croix, I, 102. Se rend dans la Pouille, 134.

Arétin (P.), écrivain satirique et licencieux, reçoit de magnifiques présens de Charles-Quint et de François i ; le seigneur Gaguin de Gonzave se sert de son nom pour écrire des lettres contre César Frégose, XIX, 249.

Argence (le sieur d’) se distingue à la bataille de Ver, XXII, 136.

Argones (messire d’). Aventure miraculeuse qui arrive à un de ses écuyers ; Joinville la fait peindre en sa chapelle, II, 382.

Arguel (le seigneur d’), fils du prince d’Orange, joûte au mariage du duc de Bourgogne, X, 341. Gagne le prix de la joûte, 381.

Aristocratie féodale ; ce qu’elle étoit à l’avénement de Louis ix au trône, II, 22.

Armagnac (le comte d’) se rend auprès du prince de Galles pour marcher contre Henri de Transtamare, IV, 400. Conseille à ce prince de combattre au plus tôt avant que la famine ne fasse périr sa nombreuse armée, 408. Est auprès de lui au corps de réserve, 410.

Armagnac (Bernard, comte d’), nourrit des prétentions insensées sur le trône de France ; sa puissance, ses qualités, VI, 289. Marie Bonne, sa fille, au duc d’Orléans, 290. Exige que le duc de Bourgogne lui abandonne le pouvoir, et donne satisfaction aux princes d’Orléans ; s’approche de Paris, dont il dévaste les environs, 291. Se met en campagne ; se porte sur la Somme, 295. Revient vers Paris ; occupe S.-Denis et S.-Cloud, 296. Se retire, emportant le trésor de la Reine ; discours qu’il tient aux religieux de S.-Denis, 298. Rentre dans Paris ; dirige la conduite du duc de Berri ; les mesures violentes qu’il fait prendre aigrissent les esprits, 312. Arrive à Paris ; établit un gouvernement tyrannique ; poursuit avec acharnement les Bourguignons ; fait donner au jeune comte de Ponthieu le duché de Touraine et le gouvernement de Paris ; s’empare des finances, et reçoit le titre de gouverneur général des forteresses du royaume, 324. Revient à Paris ; multiplie les punitions ; fait raser la grande boucherie, foyer des insurrections, 326. Cette mesure irrite les Bourguignons, 327. Consent à faire revenir le dauphin Jean ; essaie de faire arrêter le comte de Hainaut, qui étoit venu à Paris, 328. Accuse Isabelle auprès du Roi, 330. Ordonne des emprunts forcés ; fait refondre les monnoies ; persécute tous ceux qui ne lui sont pas dévoués, 331. Exige un nouveau serment de fidélité ; établit une espèce d’inquisition d’État, 333. Refuse de ratifier le traité de négociation conclu à