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dernière, 404. Se dispose à livrer bataille à Johannice, 406. Arrive devant Andrinople ; y est reçu, et poursuit le roi bulgare, 408. Envoie au secours de Renier de Triht, 410. Revient à Constantinople, où il est couronné empereur dans l’église de Ste.-Sophie, 414. Marche au secours d’Andrinople, menacée par Johannice ; se met à la poursuite de ce roi ; entre dans Veroï, et fait faire des courses dans le pays, 416. Campe devant Blisne ; envoie délivrer 20,000 captifs qui étoient conduits en Bulgarie, 418. Passe quelques jours à Andrinople, et va visiter les ruines de Didymothique ; reçoit une ambassade du marquis de Montferrat ; arrête son mariage avec la fille de ce prince, et se porte en Bulgarie, 420. S’empare d’une ville appelée La Ferme, et y fait un grand butin ; retourne à Constantinople, laissant la garde d’Andrinople aux Grecs et à un de ses chevaliers, 422. Envoie à Abyde Ville-Hardouin, maréchal de Romanie, et Miles de Brabant, recevoir la fille du marq. de Montferrat, et se marie avec elle dans l’église de Ste.-Sophie, 426. Apprend que l’Empire est attaqué de tous côtés, 428. Va au secours du château de Civotos ; le débarrasse, 432, et disperse sur mer la flotte ennemie, 434. Arme en toute hâte 14 galères pour aller secourir la ville de Squise, 440. Envoie des forces pour défendre Nicomédie, et retourne à Constantinople, 442. Repasse le canal, et va lui-même, sur les mauvaises nouvelles qu’il reçoit, au secours de la Natolie, 444. Fait lever le siége de Nicomédie ; traite avec Lascaris, 446. Rend Squise et Ste.-Sophie à ce prince ; se porte vers Andrinople, où il séjourne ; arrive au pied du mont Hémus ; campe devant la ville d’Euloï, 448. Bat le pays, et retourne à Andrinople, 450. A une entrevue avec le marquis de Montferrat près d’une ville appelée Cypsella, et reçoit l’hommage de ce prince, 452.

Henri, trois. fils de Guillaume-le-Bâtard, s’empare de la couronne d’Angleterre, qui devoit appartenir à Robert son frère ; le fait prisonnier à la bataille de Tinchebray, IV, 30. Obtient par le crédit de Bertrade l’investiture de la Normandie ; entretient les troubles en France, 31. Décide Henri V à déclarer la guerre à la France, 32. Donne sa fille Mathilde en mariage au comte d’Anjou ; refuse ensuite de donner à ce prince la Normandie, qu’il lui avoit promise ; causes de sa mort, 33.

Henri II, roi d’Angleterre, fils de Mathilde et de Plantagenet, devient duc de Normandie ; est placé sur le trône d’Angleterre par le testament du roi Étienne, IV, 35. Demande la paix à Louis-le-Jeune, dont il avoit épousé la femme après le divorce de cette princesse ; maître de plusieurs provinces de France, aspire à de nouvelles possessions ; marie son fils aîné Henri à la fille unique du comte de Bretagne ; obtient d’Adrien III une bulle qui lui donne l’Irlande, dont le trône n’étoit pas vacant, 36. Fait valoir de prétendus droits sur le comté de Toulouse ; refuse de continuer le siége d’une ville où se trouvoit le roi de France ; causes qui l’empêchèrent de faire de nouvelles conquêtes, 37. Prête hommage pour la Normandie ; le fait prêter à son fils aîné Henri pour la Bretagne, l’Anjou et le Maine, et à son second fils Richard pour l’Aquitaine ; fait face à la ligue formée contre lui entre ses fils et le roi de France ; fait deux fois la paix, 38. Est obligé d’en signer une troisième humiliante, et meurt de chagrin ; avec quels soldats il fit la guerre, 39.

Henri III, roi d’Angleterre, se ligue avec les seigneurs français contre Blanche de Castille, II, 30. Conclut une trève d’un an avec cette princesse, 33. Donne de foibles secours aux confédérés, 44. Débarque à S.-Malo, et se rend à Nantes, 45. Ne fait aucun mouvement pour secourir la ville d’Oudon, et ne s’occupe que de fêtes et de festins, 46.