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Traverse l’Anjou et le Poitou, et se rend en Guyenne auprès de son frère Richard ; conclut une trève de trois ans avec la régente, et y fait comprendre Mauclerc, 47. Appelé en France par Isabelle, débarque à Royon avec une foible armée ; trompé sur sa position, rejette les propositions pacifiques de Louis IX, 73. Est sur le point d’être pris à Taillebourg ; se réfugie dans Saintes, 74. Éclate en reproches contre le comte et la comtesse de La Marche ; est battu près de cette ville, et se retire précipitamment à Blaye, 75. Vient en Guyenne pour apaiser une révolte, 127. Est reçu à Paris au milieu des fêtes ; redemande la Normandie, 128. Obtient d’autres provinces en dédommagement ; revient en France rendre hommage-lige au Roi, 131. Le prend pour arbitre entre les seigneurs anglais et lui ; revient encore en France, 134. Est délivré par son fils Édouard, 135. (Tabl. du règ. de S. Louis.) — Est reconnu par tous les Anglais après la mort de son père, IV, 50. Réclame vainement la restitution de la Normandie ; équipe une flotte que commande son frère Richard ; obtient le renouvellement de la trève de cinq ans, 52. (Précis des guerres ent. la Fr. et l’Angl.)

Henri VI, emper. d’Allemagne, achète de Léopold, duc d’Autriche, le roi Richard prisonnier, et le plonge dans un cachot, IV, 41. Consent à lui rendre la liberté moyennant rançon ; se ligue avec lui contre la France, 42. Avant sa mort fait élire empereur Frédéric II son fils, qui n’avoit que 4 ans, 47.

Henri de Transtamare, frère naturel de Pierre-le-Cruel, se fait aimer par ses manières ; fait une haute profession de la religion catholique ; cache de son mieux son ambition, IV, 308. Est prié par les seigneurs d’Espagne d’engager Pierre-le-Cruel à changer de conduite, 309. S’acquitte avec respect de cette commission, 310. Comment ses avis sont reçus ; perce de sa dague le cœur du juif Jacob, 311. Prend la fuite 312. Va chercher un asyle auprès du roi d’Arragon, 318. Se voit obligé de quitter les États de ce prince, 320. Rassemble auprès de lui tout ce qu’il a d’amis et de créatures ; va trouver Duguesclin, à qui il confie le soin de ses intérêts, 333. Le reçoit dans son château, où il le traite magnifiquement, 334. Essaie d’engager le gouverneur de Maguelon à lui remettre cette place, 337. Fait la même tentative auprès du gouverneur de Borgues, 339. Accorde la vie sauve et la jouissance de leurs biens aux habitans de Borgues, excepté les juifs et Sarrasins, auxquels il ne fait aucun quartier ; donne à Bertrand, pour récompense de ses services, le comté de Molina, 341. Fait sonder les dispositions de la forteresse de Bervesque, 342. L’attaque en personne avec ses gens, 343. Marche sur Burgos avec Duguesclin, se promettant de grands succès sous les enseignes de ce général, 349. Fait assurer les habitans de Burgos de toute sa bienveillance, 354. Comment il est reçu dans cette ville, 355. Témoigne publiquement qu’il est redevable de ses succès à Duguesclin, 356. Fait venir sa femme à Burgos ; comment elle y entre, 357. Tous deux sont couronnés le jour de Pâques, 359. Henri conjure Duguesclin et sa compagnie d’achever ce qu’ils ont si bien commencé, 361. Marche sur Tolède, 363. Fait sonder les dispositions de cette ville, 364. Y est reçu comme à Burgos ; s’avance vers Cardonne, 365. Rejette les propositions de Pierre-le-Cruel ; offre d’autres conditions, 367. Est reçu dans Cardonne, 368. Fait son entrée dans Séville, 375. Assemble son conseil, où assistent Duguesclin et les autres chefs ; les consulte sur les moyens d’empêcher le roi de Portugal de secourir Pierre-le-Cruel, 378. Reçoit un défi du prince de Galles, 400. Son abattement en cette occasion, 401. Supporte le mieux qu’il peut le départ des chevaliers anglais, 402. Prend conseil de Du-