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But de cette institution, 181. Noms des vingt-sept chevaliers créés, 182. Il va à Chartres prendre deux chemises de Notre-Dame, une pour lui et une pour la Reine, dans l’espoir d’avoir un enfant, 183. Réforme l’état de sa maison ; vers à cette occasion sur le seigneur de Riant ; perd 30,000 écus à la prime et aux dés ; fait constituer prisonniers quelques écoliers qui se moquent de lui à la foire S.-Germain, 184. Fait faire et asseoir à la Sainte-Chapelle une clôture de marbre et d’airain magnifique, 186. Suspend les généraux de la justice des aides ; pourquoi, 189. Vers faits contre le parlement à cette occasion, 190. Envoie des lettres patentes de lieutenant général au duc d’Alençon, 198. Demande au clergé deux décimes extraordinaires, 202. Crée un nouveau président et un nouveau trésorier général dans chaque bureau des 17 généralités du royaume, 206. Sur les menaces du roi d’Espagne, mande à tous ses gouverneurs de se saisir de tous chefs et conducteurs qui lèveroient ou mèneroient gens de guerre sans son exprès commandement, 209. Fait publier neuf édits bursaux portant création de nouveaux offices et impositions sur le peuple, 210. Fait publier, par un ordre écrit de sa main, un édit d’un nouvel impôt sur le vin, 213. Ses libéralités envers M. de Joyeuse, un de ses mignons, 217. Il achète pour lui la terre de Limoux, 219. Congédie François d’O, seigneur de Fresnes ; cause de cette disgrâce, 220. Reçoit deux ambassadeurs du Grand Turc, 222. Fait sept chevaliers de son ordre, auxquels il donne mille écus à chacun, 223. Reçoit les ambassadeurs des treize cantons, auxquels il fait de riches présens pour les rendre traitables ; va de Paris à Chartres à pied en voyage vers Notre-Dame de dessous terre, où il offre une Notre-Dame d’argent doré pour avoir lignée, 224. Marie Cather. de Fontenay au bâtard de Longueville, auquel il donne 20,000 écus et une abbaye, 226. Sa réponse aux plaintes de l’Empereur touchant la guerre que le duc d’Alençon fait aux Pays-Bas, 227. Donne à Notre-Dame de Chartres une lampe d’argent, et 500 livres de rente pour la faire brûler nuit et jour ; déclare qu’il ne veut plus vendre les offices de judicature, mais peu après crée de nouveaux conseillers dans chaque siége présidial, 235. Étend ses faveurs sur les frères du duc de Joyeuse, 245. Comment il fait traiter à Paris les députés des cantons suisses qui viennent jurer la ligue faite avec lui, 246. Fait payer une taxe extraordinaire à chacun des marchands de vin en gros de Paris ; confirme la réformation du calendrier faite par le Pape, 247. Se fait donner par le receveur de la ville de Paris 200,000 francs de taxe que l’hôtel-de-ville refusoit de payer, 248. Fait tuer à coups d’arquebuse les lions, ours et taureaux qu’il faisoit nourrir pour combattre contre les dogues, et cela à l’occasion d’un songe, 249. Pour favoriser le duc d’Épernon, il fait épouser sa sœur âgée de 11 à 12 ans au comte de Brienne, de la maison de Luxembourg ; court en masque avec ses mignons par les rues de Paris, le jour de carême-prenant ; reproche à son prédicateur Rose de l’avoir publiquement blâmé de cette action, 251. Quelques jours après lui envoie une assignation de 400 écus ; institue une nouvelle confrérie de pénitens ; marche sans gardes à la procession de cette confrérie, 252. Quatrain fait à cette occasion contre le Roi, 253. Fait enregistrer plusieurs édits bursaux onéreux au profit des mignons et des Guise, qui sous main animent le peuple, 254. Fait fouetter, dans la salle basse du Louvre, cent vingt pages et laquais qui ont contrefait la procession des pénitens ; fait à 9 heures du soir une nouvelle procession de pénitens avec ses mignons, dont quelques-uns se fouettent ; vers contre lui ; il va à pied à Chartres avec la